Lorsqu’il s’agit de voitures électriques, BMW fait figure d’exception. Malgré un ralentissement global des ventes, le constructeur allemand continue d’enregistrer des ventes solides pour ses modèles, sans avoir besoin de baisser ses prix, qui restent parmi les plus élevés du marché. Les immatriculations du premier trimestre de BMW sont deux fois supérieures à celles d’Audi et plus de 60% supérieures à Mercedes. Alors que ces deux concurrents réalisent environ 10% de leurs ventes en électrique, BMW atteint près de 15%, malgré des défis majeurs sur le marché chinois.
La firme de Munich, pionnière dans le domaine des voitures électriques (avec la Renault Zoe), a présenté son petit modèle i3 en 2013. Malgré la production de 275 000 unités, le modèle n’a pas atteint les attentes. Cependant, les leçons retirées de cet échec relatif ont été précieuses pour BMW. Si le leader mondial du segment premium s’en sort bien, c’est parce que ses véhicules électriques s’alignent bien avec le reste de sa gamme.
Alors que d’autres constructeurs tentent de créer de nouveaux créneaux en présentant des catalogues distincts, BMW a opté pour des voitures « caméléons ». Pour faciliter la transition des acheteurs vers l’électrique, BMW a doté ces véhicules d’un design similaire à ses modèles thermiques et d’une nomenclature simple. Cette stratégie prudente – adapter des plates-formes thermiques avec les contraintes de poids et de habitabilité – a porté ses fruits. Elle a également permis à BMW de diversifier à moindre coût son offre électrique, avec des SUV, des berlines et même des breaks.
L’autonomie de ces véhicules reste toutefois moyenne.
Le iX2, un variant du SUV X2 qui est doté d’une batterie de 64.8 kilowattheures (kWh), est disponible à partir de 46 900 euros. Avec cette batterie, l’autonomie du véhicule est légèrement supérieure à 400 kilomètres, ce qui est plutôt standard pour ce type de véhicule. Le iX2 suit l’idée générale d’un SUV coupé – une catégorie introduite en 2008 avec le X6 par le même fabricant. Le design du iX2 est plus long, mesurant 4.55 mètres, afin de ne pas priver les passagers arrière d’espace. Toutefois, son profil et son arrière sont moins gracieux que ceux de son prédécesseur. Le fabricant est connu pour ses choix esthétiques non conventionnels. Cette version électrique ne risque pas de déstabiliser les clients familiers avec la version à essence ou diesel du véhicule. La grande calandre fausse aux arêtes vives (qui peuvent s’illuminer) et le long capot déterminent fermement son appartenance à la famille « BMW ». L’article continue pour les abonnés.
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