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Sélection Albums: Ligeti, Shop Boys, Corridor, Pratt, Justice

Le directeur musical de l’Ensemble Intercontemporain (EIC), Pierre Bleuse, a débuté sa carrière discographique de manière significative avec un double album dédié à György Ligeti (1923-2006), compositeur d’origine hongroise. Ce projet marque une nouvelle ère pour l’EIC, qui est dirigé par Pierre Bleuse depuis presque une année. Les concertos pour violon, violoncelle et piano de Ligeti, ainsi que le concerto de chambre, Due capricci pour piano, Cinq pièces pour piano à quatre mains, Sonate pour alto, et le trio pour violon, cor et piano sont tous inclus dans le double album. Le travail impressionnant de Hae-Sun Kang sur le concerto pour violon, ainsi que les performances nuancées de Renaud Déjardin et de Dimitri Vassilakis sur deux autres beaux partitions, font partie des sommets de cette entreprise. Un concerto de chambre volatile, avec des séquences éruptives et des moments de désolation, est également au programme, reflétant la dualité caractéristique de Ligeti. Cet album est produit par Alpha Classics/Outhere Music.

Célébrant quatre décennies depuis leur premier titre « West End Girls » en 1984, le duo britannique le plus acclamé de la musique pop dance marque l’occasion avec l’édition de leur quinzième album studio, Nonetheless, qui rejoint les sommets de leur répertoire. Ce, en dépit de l’idée d’une « phase impériale », une période de pics artistiques et commerciaux décrite par le parolier et ancien critique musical Neil Tennant, qui avait observé son achèvement à la fin des années 1980. Avec la production opulente de James Ford, membre de Simian Mobile Disco et The Last Shadow Puppets, qui a récemment contribué aux travaux d’Arctic Monkeys, Depeche Mode et Blur, Nonetheless ressemble à une collection de dix morceaux inédits mettant en lumière le talent du duo Pet Shop Boys. L’album s’équilibre précisément entre les rythmiques électroniques amplifiant les basses et un orchestre privilégiant des envolées lyriques de cordes et de cuivres joyeuses. Il alterne entre des hommages au disco (Loneliness, Why am I Dancing?) et des expressions mélancoliques, avec un peu de glam-rock androgyne dans « New London Boy » et même une touche de variété allemande dans « The Schlager Hit Parade ». Comme toujours, des questionnements existentiels douloureux traversent l’ensemble du disque. « Ma vie est en désordre, comme un lit défait », chante Neil Tennant sur la sublime ballade « A New Bohemia ».

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