Quelques semaines après la disparition de Diego Maradona, le 30 octobre, Paolo Rossi, autre étoile du football mondial des années quatre-vingt, s’est éteinte, mercredi. Sa mort a été annoncé par sa veuve et les médias italiens.
Son épouse, Federica Cappelletti, a annoncé sa disparition sur Instagram. Elle a publié une photo du couple avec la légende « Forever » (pour toujours) suivie d’un coeur. « Il n’y aura jamais plus quelqu’un comme toi, unique, spécial », a-t-elle aussi écrit sur Facebook.
La nouvelle de son décès a été reprise dans la nuit de mercredi à jeudi par les médias italiens, qui ont aussitôt rendu hommage au légendaire attaquant italien surnommé « Pablito ».
Suspendu pour trois ans en mars 1980 dans le « Totonero », une affaire de matches truqués et de paris illégaux en Italie, il avait cependant été convoqué pour le Mondial 1982 en Espagne, après une réduction de sa sanction, malgré le scepticisme de la presse et des tifosi.
« Au « Mundial » espagnol, Rossi explose avec un triplé lors d’un mythique Italie-Brésil (3-2) qui élimine la Seleçao et envoie la Nazionale en demies ».
» La Coupe du Monde est pour moi synonyme d’apogée de la carrière d’un joueur, c’est véritablement le but ultime. Ma première Coupe du Monde, en 1978, m’a apporté la gloire, la popularité et le succès. J’avais 22 ans. L’Italie n’a pas remporté le tournoi mais mes prestations m’avaient valu des critiques particulièrement élogieuses. C’est là que ma carrière a vraiment décollé. Ensuite, quatre ans plus tard, nous avons eu la chance de pouvoir gagner. » c’étaient les mots de Rossi dans une recente interview.
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