C’est une douzième défaite pour l’Olympique de Marseille qui a du mal à triompher sur son adversaire de longue date, le Paris Saint-Germain, à Stade-Vélodrome en Ligue 1, permettant au PSG de prendre l’avantage dans le championnat. Cette série malheureuse, comprenant neuf défaites et trois matchs nuls au mieux, persiste depuis la saison 2011-2012. Le dimanche 27 octobre, la malchance des Marseillais a atteint son apogée avec une défaite de 0-3, une réduction à dix joueurs dès le début du match et seulement cinq tentatives de tir contre 19 pour le Parisien Gianluigi Donnarumma. L’OM a été lourdement et honteusement battue sans que le PSG ait eu à déployer pleinement ses talents, rendant encore plus lointain le rêve marseillais de rivaliser avec le champion en titre.
Le désastre de l’OM est partiellement attribuable à une décision contestable de l’arbitre François Letexier qui a renvoyé le milieu de terrain Amine Harit pour un coup de pied haut sur le capitaine du PSG, Marquinhos. C’est le quatrième carton rouge de l’OM en neuf matchs pour une faute loin d’être claire, ce qui a accentué l’instabilité d’une équipe déjà en difficulté. « À ce stade, le match a totalement basculé et est devenu plus ardu pour l’adversaire », a admis l’entraîneur de Paris, Luis Enrique.
Roberto de Zerbi, l’entraîneur de l’OM, s’est retrouvé frustré et confus après l’expulsion de Harit lors d’un match, qu’il a jugée impropre à cause du sang aperçu sur Marquinhos. De Zerbi n’a pas voulu s’étendre davantage sur le sujet afin d’éviter une éventuelle suspension. Les différentes pénalités imposées à Medhi Benatia, le conseiller présidentiel, et Pablo Longoria, le président du club, ont été suffisamment dissuasives.
Pendant ce match crucial, l’OM se trouvait déjà en retard, dépassé par un but marqué par Joao Neves très actif et affaibli par une défense fragile face au duo Barcola-Dembélé. Cette faiblesse défensive a atteint son apogée lorsque un centre banal du PSG a été détourné par l’argentin Leo Balerdi, capitaine de l’OM, vers ses propres buts. Il était clair que Marseille avait commencé le duel avec Paris dans une atmosphère de crainte.
Pierre-Emile Höjbjerg, le milieu de terrain danois, a reconnu avec déception que le carton rouge n’avait pas aidé, surtout face à une équipe comme le PSG. Il a également dit qu’ils n’avaient pas bien commencé le match. Pour Höjbjerg, les 20 premières minutes lui ont déplu. L’entraîneur Roberto De Zerbi a partagé ce ressenti, déplorant le manque de courage et de caractère dans la performance de l’équipe. De Zerbi a insisté sur la nécessité d’une analyse de cette situation décevante.
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