Mardi 22 octobre, les Celtics de Boston ouvrent la saison 2024-2025 de la NBA avec un match contre les New York Knicks, marquant quatre mois depuis leur victoire lors de la première édition du titre depuis 2008, qui a eu lieu au TD Garden, leur domicile. Cette victoire les a replacés en tant que l’équipe la plus couronnée de l’histoire de la NBA, la ligue de basket-ball nord-américaine.
C’est la 79e saison de la NBA et les Celtics envisagent de donner suite à leur dernier succès. Néanmoins, il y aura certainement de nombreux concurrents prêts à faire obstacle à leur route vers le trophée Larry O’Brien, la récompense tant convoitée des champions NBA.
En ce qui concerne l’équipe française, elle est menée par Victor Wembanyama, dont on attend beaucoup lors de sa deuxième saison dans la ligue. L’équipe tricolore s’est renforcée pendant l’été et entre dans la saison avec une forte ambition.
Après une année dominée aussi bien en saison régulière que lors des séries éliminatoires, les Celtics visent un deuxième titre consécutif. Le soutien de leur dynamique duo, Jayson Tatum-Jaylen Brown (élu meilleur joueur des finales en juin), est crucial pour eux. Les deux stars des Celtics ont connu un été difficile : l’un passant son temps sur le banc de l’équipe américaine durant les Jeux Olympiques, l’autre n’étant pas sélectionné. Il promet d’ailleurs d’aborder la saison « avec une immense motivation » et un esprit de revanche.
Durant l’intersaison, un certain nombre d’équipes ont pris des mesures pour améliorer leurs effectifs. Les Knicks de New York, par exemple, qui ont subi une défaite en demi-finale de la Conférence Est la saison dernière et qui affronteront Boston mardi prochain, se sont renforcés en accueillant dans leur rang Mikal Bridges, précédemment chez les Nets de Brooklyn, et Karl-Anthony Towns, anciennement coéquipier de Rudy Gobert, le Français, aux Timberwolves du Minnesota.
Pour la première fois, LeBron James et son fils se retrouveront dans la même équipe. Pendant ce temps, les Sixers de Philadelphie ont recruté l’ex-ailier des Clippers de Los Angeles, Paul George, pour soutenir leur meneur sensation de la saison passée, Tyrese Maxey, et Joel Embiid, qui a été élu meilleur joueur de l’année 2023.
La Conférence Ouest promet d’être une bataille sans pitié une fois de plus. Les Mavericks de Dallas, qui ont perdu en finale de la NBA, se reposent sur leur sensation slovène, Luka Doncic, qui a marqué un impressionnant 33,9 points par match la saison dernière, et sur l’arrivée de Klay Thompson, quadruple champion NBA avec les Golden State Warriors.
Le Thunder d’Oklahoma City, qui a terminé la saison régulière à la première place avec une fiche de 57-25 avant d’être éliminé en demi-finale de conférence par Dallas, est un autre prétendant sérieux au titre. L’équipe a été renforcée par l’ajout de joueurs expérimentés comme Alex Caruso, champion NBA avec les Lakers de Los Angeles en 2020. Leur entraîneur, Mark Daigneault, a été nommé entraîneur de l’année et leur joueur canadien, Shai Gilgeous-Alexander, a été le deuxième meilleur joueur de la saison.
La scène NBA connaitra certaines historiettes captivantes non directement liées au sport cette année. Premièrement, l’équipe des Lakers de Los Angeles, où joue LeBron James, le plus grand scoreur de la NBA, a accueilli l’été dernier son fils « Bronny » James. Le jeune ailier de 19 ans a été choisi lors du second tour de la draft, malgré une certaine controverse, et portera le même maillot que son célèbre père, une première dans l’histoire du championnat. La situation a été qualifiée « d’irréelle » par LeBron James, évoquant le film de science-fiction Matrix.
En ce qui concerne le basket français, c’est une saison NBA quasi-surréaliste qui s’annonce, suite au succès olympique des équipes masculines et féminines qui ont remporté l’argent à domicile contre les États-Unis. Victor Wembanyama, notamment, entame sa deuxième saison dans la ligue prestigieuse, plein d’ambition et adulé par certaines des plus grandes stars du jeu. De plus, deux de ses pairs français ont été choisis aux deux premières places de la dernière draft.
Nés tous deux en 2005, Zaccharie Risacher jouera pour les Hawks d’Atlanta et Alexandre Sarr pour les Wizards de Washington, marquant ainsi l’émergence du sport en France. Cette saison verra en tout quatorze joueurs français prêter leurs talents à une franchise de la NBA, plaçant la France au troisième rang des pays les plus représentés dans la ligue nord-américaine, juste après les États-Unis et le Canada.
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