Après la session de son bureau de direction qui s’est tenue le mardi 15 octobre, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a fait part de ses préoccupations en rappelant au gouvernement et aux législateurs l’importance de conserver le budget sportif lors de l’élaboration du budget national de 2025. Le CNOSF reconnaît l’importance des débats en cours concernant la récupération financière publique et la nécessité pour tous d’y contribuer équitablement. Cependant, l’instance s’inquiète de l’impact de la réduction des fonds pour les politiques publiques sportives, prévue dans le projet du budget de 2025, sur la capacité des clubs de sport à accroitre de manière durable le nombre de leurs membres suite au succès des Jeux Olympiques et paralympiques.
Le CNOSF souligne la nécessité d’inscrire le succès sportif de cet été en tant que patrimoine de longue durée et de modifier la façon dont la nation perçoit le sport. L’organisme attire également l’attention sur les effets probables de l’économie de 5 milliards d’euros imposée aux collectivités locales qui jouent un rôle clé dans le financement du sport. Le CNOSF exprime son inquiétude concernant l’impact probable sur l’emploi au sein des clubs sportifs et sur la mise en place d’infrastructures sportives essentielles pour l’accessibilité du sport à tous.
Pour finir, le CNOSF offre son aide au gouvernement et aux législateurs dans la recherche de solutions qui permettraient de maintenir notre modèle et les entités sportives associées, tout en tenant compte des restrictions budgétaires.
Plusieurs députés ont proposé des amendements visant à contrebalancer la réduction prévue du budget de l’Agence nationale des sports (ANS) dans le projet de loi de finances 2025. Ces suggestions seront examinées par la commission des finances le mercredi 16 octobre lors de l’étude des revenus du texte.
Parmi les propositions majeures concluent celle des députés socialistes et associés, ainsi que celle de Benjamin Dirx (Ensemble pour la République). Ceux-ci recommandent d’augmenter le prélèvement sur la taxe des paris sportifs destinée à l’ANS de 6 millions d’euros pour atteindre 106,4 millions d’euros. Le but est de garantir un financement de l’ANS via les taxes attribuées au moins égal à celui de 2024, selon les députés socialistes et M. Dirx.
De plus, M. Dirx a soumis dans trois autres amendements une proposition pour augmenter le prélèvement sur les paris sportifs en ligne de 100,4 millions d’euros à un montant compris entre 146,4 millions et 216,4 millions d’euros. Ces augmentations visent non seulement à compenser la baisse anticipée des taxes attribuées à l’ANS, mais aussi en partie la diminution de 100 millions d’euros pour le plan « Génération 2024 » et la baisse de 10 millions d’euros pour le Pass’Sport.
Par ailleurs, les députés socialistes ont également déposé des amendements qui suggèrent soit une augmentation de 100,4 millions à 187,7 millions d’euros de la part prélevée sur la taxe des paris sportifs allouée à l’ANS, soit l’attribution de l’intégralité du produit de cette taxe (289,8 millions d’euros) à l’Agence.
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