Catégories: Sport
|
2 octobre 2024 20 h 50 min

Barnier garantit JO 2030

Partager

Le Premier ministre Michel Barnier a confirmé mercredi 2 octobre à Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO), l’engagement financier de l’État Français pour assurer l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. L’annonce a été faite par M. Barnier, qui avait co-présidé avec Jean-Claude Killy le Comité d’organisation des Jeux d’Albertville en 1992. Il a indiqué que les détails de ces « engagements budgétaires » seront inclus dans le projet de loi de finances pour 2025, qui sera examiné à l’Assemblée Nationale à partir du 21 octobre. Selon Le Monde, une première tranche de garantie de 520 millions d’euros devrait être intégrée au budget de l’État pour 2025. Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur, a remercié M. Barnier pour cet « exceptionnel engagement des territoires français ». De son côté, l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a exprimé sa joie, affirmant que « le rêve devient réalité ».

Il était prévu que le CIO reçoive cette correspondance, ayant octroyé les Jeux Olympiques d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, sous condition d’obtenir une garantie financière de l’Etat et des régions. Cependant, en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et des élections législatives qui ont eu lieu les 30 juin et 7 juillet, cette garantie n’a pas pu être transmise dans les délais au CIO. Un délai supplémentaire a donc été accordé à la France jusqu’au 1er octobre par le CIO. Par conséquent, elle a été envoyée à Thomas Bach avec un jour de retard.

D’après les estimations des deux régions responsables du projet, le budget des Jeux d’hiver 2030 devrait s’établir autour de 3 milliards d’euros, répartis entre les frais d’organisation (deux milliards) et les infrastructures (un milliard). Toutefois, en juillet, une lettre a révélé qu’un rapport de l’inspection générale des finances, commandée par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, mettait en garde contre un risque de dépassement budgétaire.