Catégories: Sport
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22 septembre 2024 17 h 47 min

Convention historique pour basket féminin

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Just over a month after narrowly missing out on pushing the unbeatable American team into overtime in the Olympic final, the French women’s basketball players have resumed their season. And during their first game of the year, the « champions’ match » decisively won by Bourges against Villeneuve-d’Ascq on Saturday, September 21 in Nanterre (80-49), the Women’s Basketball League (LFB) announced for the first time in its history the introduction of a collective agreement. This marks the professionalization of the sport, including, among other things, the establishment of maternity leave.

The concept of a collective agreement has been a reality for male basketball players for almost two decades, but it remains unusual for French female athletes: only the Women’s Handball League had so far put such a tool in place (in 2021), regulating the practice of the sport and aiming to protect the players. « Today we are catching up on 20 years of being behind our male counterparts, » celebrated Amara Sy, president of the National Union of Basketball Players (SNB) in a joint statement, calling it a « historic news that French sport can be proud of. »

Until now, like all sports without their own agreements, female basketball players were governed by the national collective agreement for sport, which does not consider the specifics of their sport.

Cet accord de partenariat dans le domaine du basket féminin, issu de nombreuses années de discussion, est entré en vigueur le 1er juillet et a été annoncé le samedi. Le but annoncé est de renforcer l’équité, la structure et l’attrait du basket féminin de haut niveau, selon la Ligue Féminine de Basket (LFB). Les parties impliquées, y compris la ligue, l’Union des Clubs de la Ligue Féminine de Basket (UCLFB), le Syndicat National des Basketteurs (SNB) et le Syndicat des Coachs de Basket (SCB), ont collaboré pour aboutir à un accord. Cela comprend, entre autres, l’établissement des salaires minimums, une couverture de maternité garantissant jusqu’à douze mois de salaire sur la période, l’assurance de la continuité des salaires en cas de perte de licence et la création du nouveau statut de stagiaire.

Le débat autour de la question de la maternité des sportives de haut niveau est vieux, et l’objectif de cet accord est de faire en sorte que la maternité ne soit plus une barrière pour la carrière des joueuses et entraîneuses, comme le souligne le communiqué. Un ancien joueur, interrogé par L’Equipe, se félicite de cette révolution, se rappelant les commentaires désobligeants qui étaient courants dans les clubs à son époque.

Marie-Laure Lafargue et Marie-Sophie Obama, co-présidentes de l’UCLFB, considèrent cet accord comme une avancée significative. Cette convention collective vise à soutenir les joueuses tout au long de leur carrière, de leurs années de formation à leur reconversion, en tenant compte de leur rythme de travail et de leur protection sociale, explique Julie Campassens, directrice du SNB, contactée par L’Equipe. Et elle concerne toutes les joueuses professionnelles, les jeunes en formation et les coachs principaux et assistants des premières et deuxièmes divisions féminines.