Deux semaines après avoir gagné à Monza pour Ferrari, le Monégasque Charles Leclerc, qui a commencé la course en tête, n’a pas réussi à maintenir sa position face à Oscar Piastri de McLaren lors du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan le dimanche 15 septembre. Cet Australien de 23 ans, qui était deuxième au départ, a réussi à se hisser en tête au vingtième tour et n’a pas quitté cette position par la suite. Au total, 51 tours ont été effectués.
Cela dit, la compétition pour le podium a été influencée par une manœuvre controversée de l’Espagnol Carlos Sainz de Ferrari contre le Mexicain Sergio Perez de Red Bull, cette situation a toutefois été bénéfique pour le Britannique George Russell de Mercedes qui a réussi à se hisser à la troisième place, malgré que son équipe n’a pas eu d’impact significatif sur cette course.
Malgré ses difficultés depuis le début de l’été, le champion du monde en titre, le Néerlandais Max Verstappen de Red Bull, a réussi à tirer profit des événements pour finir cinquième, gardant ainsi sa position de leader au classement général avec 313 points. Son plus proche poursuivant, le Britannique Lando Norris (quatrième à Bakou et coéquipier du gagnant chez McLaren) maintient sa deuxième place avec 254 points. Malgré un départ en quinzième position dû à des qualifications décevantes, Norris, originaire de Bristol dans le nord de l’Angleterre, a fait une remontée impressionnante ce dimanche.
L’équipe de McLaren, grâce à la constance de Lando Norris et au triomphe d’Oscar Piastri – une première pour McLaren sur le circuit azerbaïdjanais – a réalisé un exploit impressionnant. Pour la première fois depuis 1998, elle pourrait remporter le championnat des constructeurs, avec une avance de vingt points (476) sur son principal rival Red Bull (456), alors qu’il reste sept grands prix à courir avant la fin de la saison.
« En considérant d’où nous sommes partis l’année précédente… Et maintenant, nous sommes en tête du championnat », a déclaré le pilote australien, ému lorsqu’il est sorti de sa voiture après ce qu’il a décrit comme « la plus grande course de sa carrière ». Toute la gloire revient à l’équipe : nous avons continuellement optimisé la voiture, et j’ai également fait des progrès.”
La situation est bien différente pour d’autres équipes, notamment la française Alpine qui rencontre de grandes difficultés cette saison. Ses deux pilotes français, Pierre Gasly (12e) et Esteban Ocon (15e), terminent de nouveau en dehors du top 10. Cette situation n’est plus une surprise et semble à présent inévitable, surtout depuis l’annonce du départ d’Esteban Ocon pour Haas la saison prochaine.
On peut dire la même chose pour le septuple champion du monde, le britannique Lewis Hamilton (Mercedes), qui rejoindra Ferrari en 2025. Neuvième à Bakou après un démarrage depuis les stands en raison du changement de son moteur, le pilote de 39 ans n’a cessé de critiquer sa monoplace, allant même jusqu’à demander à ses mécaniciens en pleine course comment il était censé « piloter cette chose ».
A quelques semaines de la conclusion du championnat, l’incertitude persiste : un phénomène inhabituel depuis la domination de Max Verstappen en F1 en 2021. Est-il possible de voir le pilote néerlandais renversé de son trône? Bien que cette idée ait pu être rejetée au début de l’été, à l’approche de l’automne, elle semble maintenant être une possibilité.
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