La région de la Nouvelle-Aquitaine, réputée pour son football, connaît une période difficile. Les Girondins de Bordeaux ont été placés en redressement judiciaire fin juillet et mardi 10 septembre, la société anonyme (SA) des Chamois Niortais a été liquidée par le tribunal de commerce de Niort pour une dette de plus de 3 millions d’euros, selon l’Agence France-Presse (AFP), rapportée par l’association Chamois Niortais FC.
Guy Fleurquin, président de l’association, a affirmé que le tribunal de commerce n’avait pas d’autre choix. Vu l’absence d’un plan de reprise après l’initiation d’une procédure de dépôt de bilan par les anciens propriétaires du club, il était évident que la restructuration était impossible.
Pendant la saison 1987-1988, le club de Niort a eu l’occasion de jouer en Ligue 1, ce qui reste leur unique participation. Ils ont fini troisièmes dans le championnat français de troisième division l’année dernière, très proches de la Ligue 2, mais ont été relégués administrativement à la quatrième division l’été dernier.
Les Chamois Niortais, qui auraient dû célébrer leur centenaire en 2025, avaient contesté cette décision sans succès, ayant été écartés de tous les championnats nationaux par la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) fédérale. Il est prévu un repli vers la sixième division.
Un administrateur judiciaire sera nommé dans les jours à venir pour examiner les créances et essayer de réduire une partie de la dette.
La décision concernant la division dans laquelle l’équipe des Niortais jouera cette saison revient désormais au comité exécutif de la Fédération française de football (FFF), qui est prévu pour se réunir jeudi. Guy Fleurquin, visiblement agacé par les actions des anciens propriétaires du club, espère que le comité exécutif prendra en compte la situation unique de l’équipe, qui a reçu trois sanctions cette année, une première dans l’histoire du football.
La prochaine saison de la R1 a déjà entamé sa troisième journée, et Niort compte seulement quatorze joueurs à sa disposition, dont deux gardiens. Pour l’instant, ils ne peuvent pas recruter en raison d’une dette liée à un transfert. Plus précisément, ils doivent 100 000 euros au club belge de Bruges pour le transfert d’Amadou Sagna en juillet 2023.
Cependant, l’organisation n’a pas l’intention de laisser tomber ses jeunes joueurs et espère pouvoir engager une équipe dans le championnat U17 National cette année.
Pendant que les Bordelais et les Niortais font face à leur situation, le modeste club de football de Pau, qui est en Ligue 2 depuis l’été 2020, reste le dernier représentant professionnel de la région Nouvelle-Aquitaine.
Laisser un commentaire