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« Polyvalence en escrime fauteuil pour 2024 »

Maxime Valet, Brianna Vidé et leur équipe ont débuté leur compétition marathonienne au Grand Palais le mardi 3 septembre. Il ne s’agit pas réellement d’une course, mais d’une série d’événements liés aux compétitions paralympiques d’escrime en fauteuil roulant, qui se tiennent jusqu’au 7 septembre. Brianna Vidé de Toulouse, participera chaque jour aux compétitions sur les pistes de la grande nef : elle a commencé par le sabre mardi et doit poursuivre avec le fleuret mercredi, en individuel puis en équipe le lendemain, avant de conclure avec l’épée vendredi et samedi. Le sabre par équipe ne fait pas partie des Jeux paralympiques.

Ses coéquipières, Clémence Delavoipière et Cécile Demaude, suivent le même programme, excepté pour le fleuret individuel pour Demaude. Avec seulement trois femmes sélectionnées pour les Jeux, contrairement à aucune à Tokyo en 2021, l’équipe française se devait d’assurer une présence féminine dans tous les événements, ce qui nécessite trois participants pour former une équipe.

Du côté des hommes – Ludovic Lemoine, Yohan Peter, Damien Tokatlian et Maxime Valet – même si tous ne réalisent pas le « grand chelem » au Grand Palais, ils participeront à plusieurs épreuves. En effet, jongler entre l’épée, le fleuret et le sabre est typique à l’escrime en fauteuil roulant, une spécialité que l’on ne retrouve pas au plus haut niveau chez les athlètes « valides ». Pendant les Jeux olympiques, des athlètes tels que Manon Apithy-Brunet (sabre) et Yannick Borel (épée) ne concourent, en individuel et en équipe, que dans leur spécialité respective.

Sébastien Barrois, qui est à la tête de la performance de l’escrime en fauteuil roulant en France, aurait souhaité obtenir une ou deux places supplémentaires pour les Jeux de Paris. Il fait cette remarque au vu des grosses équipes comme l’Ukraine (avec 9 escrimeurs), l’Italie (10 membres) et la Chine (12 membres), qui sont également reconnus pour leur excellence dans ce domaine. Cependant, en raison des deux classifications dans l’escrime en fauteuil roulant, à savoir la catégorie A (handicap affectant un membre inférieur) et B (handicap limitant la mobilité du tronc), il n’est pas possible d’avoir des équipes très nombreuses.

« Les techniques varient »

La grande polyvalence des escrimeurs en fauteuil roulant a des implications. « Cela exige un double effort en entraînement, c’est vraiment difficile », affirme Maxime Valet, trois fois médaillé de bronze aux Jeux paralympiques. « J’ai un club de fleuret et un club de sabre à Toulouse, je ne trouve pas difficile de passer de l’un à l’autre, mais il faut être à l’aise dans les deux. »

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