En plein espoir d’une médaille et à seulement 19 ans, la taekwondiste Djelika Diallo est proche de réaliser les prédictions de sa coach, Haby Niaré, qui croit fermement en son potentiel en tant que future championne paralympique. Cependant, le vendredi 30 août, Diallo a échoué en finale contre Ana Carolina Silva de Moura, la favorite brésilienne, obtenant une médaille d’argent prometteuse, bien que son but était de se classer sur le podium. Comme Niaré, Diallo a également gagné une médaille d’argent, imitant les exploits de son mentor aux Jeux olympiques de Rio en 2016.
Diallo a apprécié le soutien enthousiaste du public parisien. « Le public était vraiment là. En handisport, on n’a jamais de public aussi intense, donc ça change un peu nos habitudes. C’était très beau à voir », a-t-elle déclaré. Niaré a été profondément émue et a versé des larmes lorsque Diallo a rencontré et défait la championne actuelle de 46 ans, Lisa Kjaer de Danemark, lors du quart de finale.
Djelika Diallo a réussi à battre la Chinoise Yao Yinan en demi-finale, se qualifiant pour la finale avec un score de 18-12. Les manifestations de joie entre l’athlète et son entraîneur, sous la forme de rugissements et d’acclamations à la foule, ont mis en évidence leur complicité. Djelika a même été surprise par sa propre réaction – la victoire était simplement incroyable.
Cela fait deux ans que la collaboration entre Djelika Diallo et son entraîneur, l’ancienne championne valide Haby Niaré, a commencé lorsque cette dernière a rejoint l’équipe nationale française. Djelika a exprimé son admiration pour son entraîneur, déclarant qu’elle est une grande sœur, une coach, une vedette, et une source d’inspiration pour elle.
L’expérimentée Haby Niaré a soutenu Djelika tout au long de sa journée de compétition, lui donnant des directives, des encouragements et instillant son esprit de combattante. « Elle m’encourage à ne jamais abandonner et à tout donner », a partagé Djelika avant les Jeux.
Contrairement à sa compatriote Sophie Caverzan, qui n’a été découverte que trois ans auparavant, à l’âge de 26 ans, Djelika pratique le taekwondo depuis ses 14 ans. Elle est née avec une paralysie néonatale du plexus brachial (bras gauche). C’est lors d’un forum handisport ouvert aux collégiens au stade Charléty à Paris que cette adolescente discrète a été repérée.
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