La France a commencé les Jeux Paralympiques de Paris 2024 avec une médaille d’or impressionnante, affirmant ainsi sa position de force dans le sport. L’équipe nationale a également récolté deux autres médailles d’argent, dévoilant plus pleinement ses aspirations sportives. Comme lors de l’ouverture des Jeux Olympiques, la France a démontré une volonté de fer dès le premier jour de compétition, le 29 août. Les victoires limites obtenues ont attesté du caractère résilient des athlètes français.
Malgré la fin des vacances d’été pour de nombreux foyers et l’approche de la rentrée scolaire, l’enthousiasme du public français pour ces Jeux locaux n’a pas faibli. Par exemple, l’atmosphère a grandi à la fois en intensité et en excitation jeudi au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, où les supporters étaient venus en nombre pour soutenir les athlètes Marie Patouillet et Heïdi Gaugain dans leur participation à l’épreuve de qualification de 500 mètres contre-la-montre (catégorie C4-C5).
La moisson médaille de l’équipe handisport de France a débuté vers 15h45 devant une foule remplie de partisans bleus ainsi que ceux venus d’Italie, d’Irlande, du Danemark et d’Argentine. Tout comme lors des Jeux de Tokyo, la première médaille pour l’équipe paralympique française a été apportée par Marie Patouillet, qui a remporté l’argent. Pendant sa performance, le stade était en ébullition, acclamant et encourageant : « Allez Marie, Allez Marie… ». Marie elle-même a exprimé son admiration pour le soutien du public.
Peu avant, l’atmosphère était déjà électrisée, grâce à Alexandre Lloveras et Yoan Paillot en équipe (pour la course de poursuite de 4000m). « C’était nettement au-delà de nos attentes », a exprimé Alexandre Lloveras. Nous avions le sentiment que toute la France nous soutenait. » Cependant, cela n’a pas été suffisant pour propulser le champion olympique de Tokyo en finale. Il donne maintenant rendez-vous pour les compétitions routières.
Malgré les acclamations des spectateurs rassemblés sous la nef du Grand Palais à Paris, cela n’a pas empêché l’élimination du vétéran français du parataekwondo, Bopha Kong. À 43 ans, le quadruple champion du monde, affaibli par une blessure au genou, a été éliminé après deux défaites consécutives en quart de finale et en repêchage.
« Dans des moments éprouvants, cela nous a été d’une grande aide » a été le sentiment partagé.
Les spectateurs de Paris La Défense Arena, à Nanterre (Hauts-de-Seine), ont immédiatement animé les gradins lors du premier jour des compétitions de natation. En fin de journée, Ugo Didier, originaire de Toulouse, a été acclamé comme une véritable rock star dans la piscine par les 15 000 spectateurs, au point que le speaker devait demander à la foule d’arrêter de crier « Ugo ». Cette passion intense a accompagné le nageur de 22 ans tout au long de la finale du 400 m nage libre, qu’il a gagné devant l’Italien Simone Barlaam et l’Australien Brenden Hall.
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