Au cours des dernières années, Marie Graftiaux, une athlète française, a acquis un palmarès impressionnant en natation adaptée, remportant de nombreux championnats mondiaux dans diverses disciplines, dont le 200m brasse, le 100m et 200m papillon et le 400m quatre nages. Malgré son succès, la jeune femme de 29 ans ne participera pas activement aux Jeux paralympiques Paris 2024 du 28 août au 8 septembre. Au lieu de cela, Maria porter le flambeau et servira en tant que bénévole. C’est parce que, comme tous les autres athlètes atteints de trisomie 21, une place aux jeux paralympiques reste un rêve et un défi.
En effet, aucun d’eux n’a réussi à se qualifier, leurs performances ne sont pas à la hauteur de celles des autres athlètes atteints de déficience intellectuelle, désormais souvent appelés « troubles du développement intellectuel », ou TDI. Cette situation est due à un handicap physique associé à la trisomie 21, comme cela est confirmé par la Fédération internationale du sport adaptée.
Cependant, pour les athlètes touchés par cette condition et leurs familles, cette discrimination n’est pas acceptable. Ils veulent une catégorie paralympique spéciale, comme celle qui existe aux Virtus Global Games. Dans cette compétition mondiale majeure destinée aux athlètes de haut niveau souffrant de troubles du développement intellectuel, les concurrents sont divisés en trois catégories : II1 (TDI), II2 (TDI lié à un handicap physique ou sensoriel) et II3 (troubles du spectre autistique).
Cependant, aux jeux paralympiques, il n’existe une seule catégorie pour les athlètes atteints de déficience intellectuelle, définie en partie par un quotient intellectuel inférieur à 70-75. Cela est surprenant lorsque le Comité international paralympique propose de nombreuses autres catégories pour les handicaps physiques et visuels, en fonction de leur type et de leur gravité.
D’après Marc Truffaut, président de la Fédération française du sport adapté (FFSA), seuls six Français, partagés entre le sprint, la natation et le ping-pong, participeront aux épreuves pour athlètes avec Trouble du Développement Intellectuel (TDI) lors des prochains jeux à Paris. Il indique aussi qu’une faible quantité de 150 athlètes TDI, toutes nationalités confondues, seront présents parmi les 4 400 participants.
Malheureusement, ce nombre limité est une conséquence d’un scandale survenu lors des jeux de 2000 à Sydney. En effet, l’équipe espagnole de basketball avait inclus des joueurs sans déficience intellectuelle, ce qui avait ébranlé le système de classification. Suite à cette affaire, les athlètes TDI ont été réinstallés progressivement à partir des Jeux de 2012 à Londres, mais en très faible nombre.
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