La cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques a été saluée par la presse internationale comme un voyage apaisant de la « disharmonie à l’harmonie » dans un Paris toujours festif, sous un ciel éclatant. Cette célébration vibrante et colorée a eu lieu mercredi 28 août, lors d’une belle soirée estivale, offrant une ambiance idéale. Le Guardian britannique a exprimé son plaisir de ne pas voir d’artistes trempés ruinant la célébration. Il a loué l’incroyable performance du danseur sud-africain amputé, Musa Motha, qui a, selon eux, éclairé une « sportographie » mettant en scène des artistes en situation de handicap et d’autres non-handicapés, « parfois dansant en opposition (disharmonie) », mais qui se sont finalement rassemblés dans l’harmonie, sur la place du même nom. Le Times de Londres, se demandant « est-ce que cela fait vraiment trente-trois jours que Paris a fait cela ? », a rappelé l’acte de vandalisme qui avait perturbé le trafic ferroviaire lors de l’ouverture des Jeux et la polémique autour de l’apparition à moitié nue du « schtroumpf » Philippe Katerine, ainsi que les fortes pluies qui avaient marqué la cérémonie de juillet.
« Oh, il n’a pas cessé de pleuvoir! On dirait presque que c’était le premier événement olympique organisé sous l’eau, et cela n’était pas limité à l’extérieur du stade », plaisante-t-il, heureux qu’il n’ait pas été nécessaire « de se précipiter pour trouver de l’équipement de plongée » pour la version paralympique des Jeux. Sinon, « pendant que la lumière du jour s’estompe et que la tour Eiffel scintille, c’est la France : la musique de Johnny Hallyday, Joe Dassin, et Charles Aznavour jouée par le DJ Myd vêtu d’une longue cape aux couleurs de la France, et un défilé aérien de la Patrouille de France ». Concernant la promesse d’harmonie à la suite de cette « révolution paralympique », le quotidien londonien reste sceptique, mais pense qu’il y a une « bonne volonté à revendre ».
« Le décor époustouflant du Paris que nous aimons »
« Magique. Divine. Diverse », s’extasie Gareth Davies, journaliste sportif du Telegraph britannique et à la télévision, décrivant la plus belle cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques qu’il ait jamais vu, alors que celle de 2012 à Londres était jusqu’alors considérée comme inégalée en Angleterre.
« Tout au long de la représentation, est touché le Times de Los Angeles, ville hôte de la prochaine édition, les danseurs et musiciens, handicapés ou non, ont performé avec une fluidité totale, diffusant le thème de l’inclusion et de la surpassement des différences physiques. »
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