Catégories: Sport
|
25 août 2024 21 h 09 min

Duplantis franchit 6,26m, bat record mondial

Partager

Dans l’univers des marathons masculins, les meilleures performances recherchent constamment à passer en dessous de la barre symbolique des deux heures, un objectif que tous les coureurs aspirent à atteindre. Dans d’autres domaines de l’athlétisme, les grands athlètes cherchent avant tout à rivaliser entre eux. Récemment, de nombreux records ont été successivement écrasés.

Le dimanche 25 août, lors de l’étape de Chorzow (Pologne) de la Diamond League, le maître en la matière a encore frappé. En franchissant une barre à 6,26 m de hauteur, Armand Duplantis a battu le record du monde de saut à la perche pour la dixième fois de sa carrière. Il a pris ce titre à Renaud Lavillenie, un athlète français, en 2020. Depuis, il ne cesse de le dépasser, augmentant le record centimètre par centimètre, une performance qu’il a réussi à réitérer aux Jeux olympiques de Paris, en remportant l’épreuve avec un saut final à 6 m 25.

Peu de temps avant le nouveau record de Duplantis, le Norvégien Jakob Ingebrigtsen a non seulement réussi à battre le record du 3 000 m, mais l’a aussi écrasé. Utilisant deux « lièvres » et une innovation, la « wavelight » (lièvre lumineux) pour maintenir le rythme, il a réalisé une course impressionnante sur la piste polonaise, finissant en 7 min 17 s 55, réduisant de plus de trois secondes le record précédent, détenu depuis 28 ans par le Kenyan Daniel Komen (7 min 20 s 67).

Après sa victoire, Jakob Ingebrigtsen a été félicité par Armand Duplantis, un autre expert en records sportifs. À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, le jeune Norvégien de 23 ans a été sacré champion du 5 000 m, mais n’a pas concouru sur la distance de 3 000 m, celle-ci n’étant pas incluse dans le programme olympique.

En établissant ce nouveau record, Jakob Ingebrigtsen a davantage renforcé son statut d’athlète de haut niveau qui se distingue l’été. Il détient à présent un autre record, ayant déjà ceux du 2 000 m (4 min 43 s 13) et du 1 500 m en salle (3 min 30 s 60). Comme beaucoup d’autres, il aspire à être le meilleur dans chaque compétition. À titre d’exemple, avant les Jeux Olympiques, le meeting de Paris du 7 juillet a été l’occasion de battre deux records du monde : celui du saut en hauteur par l’Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh (2 m 10) et celui du 1 500 m, désormais détenu par la Kényane Faith Kipyegon (3 min 49 s 04).