« Arthur Cadre, Voyageur Doré des JO Paris »

Dans une mise en scène impressionnante, se déploie la grandeur majestueuse d’Arthur Cadre, un contorsionniste-danseur-breaker d’un mètre quatre-vingt-six. Il est difficile de concilier l’image de cet homme avec ses exploits acrobatiques remarquables. Il est connu pour sa performance éblouissante en tant que “voyageur doré” sous le regard de Thomas Jolly pendant la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’homme élastique, comme il est surnommé, se distingue par son répertoire de mouvements étonnants, véhiculé à travers les plateformes numériques, alliant une flexibilité surprenante à un design graphique créatif. Il précise que la grandeur de sa stature nécessite plus d’efforts dans ses mouvements.

Avec un emploi du temps chargé, qu’il énumère comme trois cents jours de visites dans le monde entier chaque année, cet homme aux multiples casquettes – mic mac d’architecte, metteur en scène, acrobate de cirque, photographe et mannequin – a accepté l’offre de Thomas Jolly deux mois avant le spectacle. « J’avais hâte de travailler avec lui », admet-il. C’est suite à une visite à Starmania, un magnifique spectacle musical à La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt en 2023, qu’il prend contact avec Jolly par Instagram. Ils se sont rencontrés et la collaboration entre les deux artistes a décollé. Cadre se retrouve alors plongé dans la “dystopie” conçue par Jolly qui lui accorde une large latitude créative. Il indique qu’il présente ses idées à Jolly qui lui donne un feedback.

Arthur Cadre, qui a été reconnu en 2022 par Forbes, un magazine américain, comme l’un des trente jeunes entrepreneurs les plus influents de moins de 30 ans, démontre une attitude calme et paisible. Un mercredi, le 7 août, il sort d’une répétition nocturne au stade national de France, situé à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Il n’est pas ébranlé par l’envergure du lieu, avec ses 2800 mètres carrés de surface, ni par l’attente de 80000 spectateurs. En effet, Arthur Cadre est habitué à ces grands formats scéniques. Selon son propre site internet, il se consacre à « la mise en scène des spectacles de l’avenir » et a déjà une expérience significative dans ce domaine.

Il a travaillé dans des événements majeurs et réputés, s’étalant de Venise à Los Angeles, et jusqu’à Zanzibar. Il fait notamment référence à son rôle protagoniste dans « La Perle », une production qui a été créée en 2018 à Dubaï par Franco Dragone (1952-2022), le créateur du Cirque du Soleil, qui l’a repéré en 2015 lors du Festival mondial du cirque de l’avenir, à Paris. Il a joué ce spectacle gigantesque à mille reprises. En mars dernier, il a conçu le spectacle « Asayel » à Riyad en Arabie saoudite, avec une distribution comprenant quarante danseurs et vingt-cinq chevaux. En décembre, il sera à Las Vegas en tant que créateur pour « Hope Road », un spectacle basé sur l’œuvre de Bob Marley, produit par la famille du musicien, qui se tiendra au Mandala Bay.

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