Thomas Bach, le président allemand du Comité international olympique (CIO) depuis 2013, a déclaré le samedi 10 août qu’il ne solliciterait pas un troisième mandat en 2025, une action qui aurait nécessité de changer la Charte olympique. Il a indiqué après mûre réflexion qu’il a décidé de ne pas demander la prolongation de son mandat pour maintenir la crédibilité du mouvement olympique. Il a fait cette déclaration à la clôture de la 142e session du CIO à Paris où les Jeux olympiques se terminent le dimanche.
Bach, ancien épéiste de 70 ans et champion olympique de l’équipe aux Jeux olympiques de 1976 à Montréal, a souligné qu’il avait soutenu la limitation du mandat dans cette institution souvent touchée par des scandales de gouvernance. Lorsqu’il a été élu en 2013, le natif de Bavière visait à renouveler l’olympisme, y compris en rendant les Jeux moins chers et plus respectueux de l’environnement. Il a insisté sur le fait que ce « mantra est également applicable à lui-même », avant de faire une pause, visiblement ému.
Le CIO choisira son successeur lors de sa 143e session à Athènes, du 18 au 21 mars 2025, tandis que Thomas Bach continuera en poste jusqu’en juin. Le débat sur un éventuel troisième mandat a commencé à Bombay en octobre dernier lors de la dernière session de l’institution où plusieurs membres du CIO ont souhaité que Bach prolonge son mandat. Jusqu’à présent, il n’a pas donné de réponse définitive, la commission d’éthique ayant recommandé d’attendre la fin des JO de Paris pour ne pas perturber la compétition.
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