Seulement six jours se sont passés, cependant, ils semblent s’étirer sur un an, voire une éternité. A peine une semaine après avoir subi une défaite brutale et étant plongée en pleine crise par l’équipe allemande lors de la fin de la phase de groupes aux JO de Paris 2024, l’équipe française masculine de basket s’est brillamment ressaisie. Le jeudi 8 août, lors de la demi-finale du tournoi olympique, ils ont remporté une victoire retentissante contre ces mêmes champions du monde allemands, avec un score de 73 à 69.
Samedi, dans l’enceinte de l’Accor Arena, ils vivront « un rêve », selon les mots du coach Vincent Collet, qui envisage « de jouer une finale olympique à Paris ». Trois ans après leur défaite en finale à Tokyo, les Bleus se mesureront à nouveau aux États-Unis et à leur pléiade de stars. « C’est une opportunité unique dans une vie », confie avec délectation Victor Wembanyama.
Deux finales olympiques consécutives représentent un exploit colossal dans le monde du basket. Hormis l’équipe américaine, habituée aux médailles d’or depuis la Dream Team de 1992 (à l’exception d’Athènes 2004), seule la génération dorée espagnole a accompli cette prouesse (en 2008 et 2012). Et les Français n’arrivent pas en sacrifiés face aux « Avengers » américains de LeBron James et Stephen Curry, qui ont difficilement triomphé de la Serbie (95-91) lors de la demi-finale opposée.
« Le palmarès du basket français [hommes et femmes inclus] ne manque que d’une médaille d’or. Si notre génération peut l’obtenir, ce serait merveilleux », prédit le meneur Andrew Albicy, 34 ans. Lui, comme d’autres leaders de l’équipe, jouera dimanche son match final sous le maillot tricolore.
Selon les français, ils sont revenus de loin. Au cours des six derniers jours, des défis majeurs ont été relevés, de la défaite subie à Villeneuve-d’Ascq (Nord) face à l’Allemagne jusqu’à la victoire remportée sur ces mêmes adversaires à Bercy. Cela semble s’être passé comme un rêve lointain, comprimant un été entier en autant de jours. Victor Wembanyama, un passionné d’astrophysique capable d’expliquer le principe de la matière noire, pourrait offrir une perspective intéressante sur la notion de temps relatif. « Nous avons fait un énorme virage en deux jours », affirme le capitaine Nicolas Batum. À l’instar de l’Accor Arena qui, en raison des Jeux Olympiques, a dû se transformer, passant d’une salle de gymnastique à un temple du basket, l’équipe française a réussi à se reconstruire.
« On veut notre revanche »
La France, après avoir vaincu le Canada en quarts de finale (82-73), s’est retrouvée face à l’Allemagne jeudi dernier. Et tout comme les Nord-Américains, les membres de la Mannschaft ont été surpris par la métamorphose de l’équipe française, notamment d’Evan Fournier. Son retour à Paris, où il a grandi à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), semble lui avoir redonné des forces. « Ils ont considérablement évolué depuis le dernier match. Leurs stratégies, leurs rotations, leur défense… ont tous changé. Ils méritent notre respect », admet Franz Wagner. Le joueur s’est senti contraint lors de la dernière rencontre où il avait marqué 26 points avec plusieurs dunks audacieux. Il a été limité lors de ce match et a souvent du mal face à une défense française plus dense, notamment contre Dennis Schröder, le meneur de jeu allemand.
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