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« JO 2024: Dopage, conflit USA-Chine »

Alors que les Jeux Olympiques s’achèvent, c’est le moment de dresser un bilan. En ce qui concerne la lutte contre le dopage, aucun scandale majeur n’a encore été révélé. Quatre sportifs ont été disqualifiés : un judoka irakien, contrôlé positif à des anabolisants juste avant les Jeux, une boxeuse nigériane, également testée positive la veille de l’ouverture à un diurétique interdit; un judoka afghan, détecté avec des stéroïdes le 30 juillet ; et une perchiste grecque a été disqualifiée lundi suite à une « analyse anormale ».
De plus, une joueuse de volley-ball dominicaine a été invitée à quitter le village olympique après avoir été contrôlée positive au furosémide avant le début des Jeux. Cependant, aucun de ces athlètes n’était susceptible de gagner une médaille. Pour certains, ils symbolisent un dopage à moindre coût.
Ces cas avérés doivent être mis en perspective avec les environ 6000 échantillons collectés pendant les Jeux par l’Agence Internationale de Contrôle (ITA), l’autorité indépendante responsable du programme antidopage. Il est assez rare que les tricheurs soient pris sur le fait pendant les Olympiades. C’est généralement avant, lors de leurs entraînements ou après, que cela se produit. Surtout maintenant que l’ITA peut stocker pendant dix ans pour réanalyse les échantillons dans un entrepôt secret en Suisse. Par exemple, pour les Jeux de Londres, 73 cas de dopage ont été révélés après coup.

Benjamin Cohen, le Directeur général de l’Agence internationale de tests antidopage (ITA), espère que les capacités de dopage des athlètes seront de plus en plus restreintes grâce aux avancées technologiques. Les sports à haut risque de dopage, tels que l’haltérophilie, sont surveillés de près et les résultats seront annoncés à la fin de la semaine. L’agence a déclaré avant les Jeux olympiques que 88 % des athlètes en compétition à Paris avaient subi au moins un test depuis le début de l’année, prouvant l’amélioration de la sécurité et de la fiabilité du processus antidopage après Tokyo.

Toutefois, malgré l’absence de couverture médiatique flagrante de ce sujet, le dopage continue d’être un sujet de contestation en arrière-plan des Jeux de Paris. Une bataille médiatique a éclaté entre l’administration antidopage chinoise (Chinada) et américaine (Usada), avec l’Agence mondiale antidopage comme spectateur impliqué. Ces deux superpuissances sportives, qui se disputent la première place du tableau des médailles, s’accusent l’une l’autre de dopage systématique, apportant une couche géopolitique au paysage du sport et des laboratoires d’analyse. Le reste de cet article est seulement accessible aux abonnés.

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