On ne peut pas les manquer. Ils sont présents sur tous les sites de compétition, clairement visible sur le trajet des spectateurs. Avec des mascottes Phryges par dizaines, des t-shirts à l’effigie de l’équipe de France ou aux couleurs des Jeux de Paris, des stylos ou encore des mugs… les magasins officiels des Jeux Olympiques (JO) sont un must pour ceux qui souhaitent repartir avec un souvenir et pouvoir dire « J’y étais ».
Le mégastore des Champs-Elysées, avec plus de 1 000 m2 de surface et une gamme de mille produits, accueille tous les jours entre 10 000 et 15 000 personnes. Des centaines d’entre elles font la queue pour accéder au magasin principal de Paris 2024, qui a ouvert ses portes il y a environ un mois, près du site des sports urbains de la Concorde. Dans les gares et les principales zones commerciales parisiennes, le même engouement est constaté. L’enthousiasme populaire généré par les Jeux favorise les ventes de produits dérivés.
« Nous profitons de l’effervescence de ces JO. Les résultats de la première semaine [traditionnellement la plus forte en termes de ventes] sont conformes à nos attentes », note Edouard Bardon. Le directeur des licences et du commerce au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) ne donne pas de chiffres – « Les résultats doivent encore être consolidés » – mais admet implicitement que le volume des ventes est bon. « Nous devons rester prudents, il reste du temps jusqu’à la mi-septembre, après les Jeux Paralympiques [du 28 août au 8 septembre], mais tous les indicateurs sont positifs ».
L’affiche officielle mène les ventes.
Le Cojop compte pour une rentrée de 120 millions d’euros provenant des ventes de produits dérivés, une prévision qui a été réduite de 10 millions d’euros pour la fin de 2023. Ces ventes sont effectuées dans ses 150 boutiques officielles et environ 30 000 points de vente partenaires, comme Carrefour, Darty, FNAC, etc.
Pendant les Jeux, le montant moyen dépensé par un acheteur a augmenté. Avant le début des Jeux, il était de 60 euros par personne, mais a maintenant atteint environ 100 euros pour deux à trois articles achetés. Les articles les plus vendus sont l’affiche officielle, les casquettes et les tee-shirts, ainsi que « les articles à trois ou quatre euros », selon Edouard Bardon.
Mais le produit le plus populaire est Phryge, la mascotte officielle des Jeux, qui est également l’article le plus distribué. Il est difficile de déterminer combien de Phryges ont été vendus, entre les boutiques Paris 2024 et les partenaires. Cependant, l’objectif est de vendre 1 million d’articles. Il y a différentes tailles de Phryge, celle de 27 centimètres coûte 27 euros. Les produits marqués Phryges pourraient revenir à 25% des recettes de « licensing » pour Paris 2024.
La majeure partie des ventes aura lieu pendant les Jeux olympiques, précise Edouard Bardon. Reste à voir si l’enthousiasme populaire et commercial actuel se traduira dans les boutiques pour les Jeux paralympiques.
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