Catégories: Sport
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6 août 2024 2 h 12 min

« Paris 2024: Transmission d’images sur écrans »

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Le souvenir de la montée quotidienne du ballon doré portant le flambeau en direction de l’arc de triomphe du Carrousel du Louvre, ou la cour de beach-volley installée aux pieds de la Tour Eiffel, restera dans les mémoires des JO de Paris 2024. Ces instants immortalisés, tout comme la joie palpable dans le village olympique ou l’exploit prodigieux du surfeur Gabriel Medina à Teahupoo, ont déjà intégré la légende des Jeux Olympiques.

Cependant, il y a aussi les voix discordantes. Certains moments forts, comme la prestation de la patrouille de France pendant la cérémonie d’ouverture, les spectacles de l’équilibriste Nathan Paulin ou l’escouade de pompiers, sont restés presque innaperçus. La démonstration du neuf fois champion du monde de BMX, Matthias Dandois, est passée inaperçue. De plus, beaucoup ont regretté le non-diffusion en direct de la victoire de l’équipe américaine de gymnastique artistique, dirigée par Simone Biles, qui a remporté son quatrième titre olympique le 30 juillet.

France Télévisions, seul diffuseur officiel non payant, nous a accordé un accès à l’envers du décor sur ses sites du Trocadéro, de La Villette et de son siège, pour mieux comprendre le cheminement des images des JO depuis la production jusqu’à sa restitution aux téléspectateurs sur les chaines nationales telles que France 2, France 3, et France TV Paris 2024 (dont la programmation est totalement consacrée aux JO, à l’exception des bulletins d’information et des offices religieux) et France 5 (utilisée lors des « switches »). Cette visite a également permis d’établir les rôles et responsabilités de chacun. La couverture des JO est sous l’exclusivité du CIO.

Pour commencer, il faut comprendre que la qualité des images de compétitions et de lieux emblématiques, que les étrangers adorent, ne dépend pas de France Télévisions, mais plutôt de l’Olympic Broadcasting Services (OBS), une filiale du Comité International Olympique (CIO) qui est la productrice exclusive depuis les Jeux de Vancouver en 2010. Afin de promouvoir l’équité, le CIO a décidé que chaque pays ne produirait plus ses propres images, comme ce fut le cas pour France Télévisions avant 1992.

Le rôle central de l’OBS explique aussi l’attention actuelle accordée à la Dream Team de basket et au rappeur, consultant pour la chaîne NBC, Snoop Dogg.

L’OBS, qui travaille depuis le parc des expositions du Bourget, produit un nombre record de 10 080 heures de contenu à partir du 26 juillet jusqu’au 11 août, ce qui équivaut à 593 heures par jour. Ce contenu est ensuite diffusé à tous les médias qui ont acquis les droits de diffusion, y compris France Télévisions, un service public gratuit (et Eurosport, un service privé payant). France Télévisions ajoute à ces images celles produites par ses chaînes en plateau, sur l’un de ses trois sites, que ce soit du Trocadéro, de La Villette ou de son siège dans le 15e arrondissement.

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