Catégories: Sport
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6 août 2024 9 h 09 min

« JO 2024: Mateta propulse la France en finale »

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Lors des Jeux Olympiques (JO), certains athlètes sont prédits pour réussir, tels comme le perchiste suédois Armand Duplantis, réputé pour briser des records mondiaux à 6 mètres du sol aussi facilement qu’on achète une baguette de pain.

Par contraste, Jean-Philippe Mateta se situe dans une catégorie d’athlètes plus imprévisible ou même improbable. Si le sélectionneur français, Thierry Henry, n’avait pas persisté dans ses refus avec les clubs pour former son équipage, l’attaquant de Crystal Palace aurait probablement regardé les Jeux Olympiques depuis son canapé londonien. Cependant, le lundi 5 août, la question de l’absence de Kylian Mbappé est devenue obsolète. En réussissant un doublé contre l’Egypte (3-1) au Stade de Lyon, c’est Mateta qui a permis à l’équipe bleue d’atteindre la finale des JO, une première depuis 1984.

Un autre « olympien », Antoine Griezmann, contrarié par son club de l’Atletico Madrid, peut déjà envisager une médaille, comme il l’a fait depuis le début des JO sur le réseau social X. Il reste à savoir de quel métal elle sera faite: or ou argent. Le dénouement se jouera le vendredi contre l’Espagne, à Parc des Princes.

« Cela fait un an et demi qu’on parle de ces Jeux et on va enfin monter à Paris », s’exclame Mateta, originaire de Sevran (Seine-Saint-Denis). Après des séjours à Marseille, Nice, Bordeaux et Lyon, les Bleus arrivent enfin à la capitale pour faire partie de la célébration olympique. C’est de quoi toucher même un champion du monde comme Thierry Henry, peu reconnu pour son sentimentalisme.
Bonne étoile.

En faisant référence à ses joueurs comme des « fous », l’entraîneur exprime son affection pour eux même s’ils sont destinés à participer à un tournoi à l’écart des projecteurs des Jeux Olympiques. Il avoue vivre dans un rêve duquel il ne souhaite pas s’éveiller.

Cependant, ce rêve a frôlé le cauchemar lors du match contre l’Egypte, suite à un but de Mahmoud Saber au cours de la partie malgré une domination notable de l’équipe française. Pour la première fois, le gardien Guillaume Restes a dû aller récupérer le ballon dans ses propres filets.

Plus inquiétant encore, les poteaux semblent favoriser le gardien égyptien, Hamza Alaa, qui a été sauvé trois fois par ces derniers, dont deux fois lors de la même action suite à des tentatives d’Alexandre Lacazette et Loïc Badé.

En dépit de l’hésitation d’Henry à remplacer ses attaquants, il a maintenu sa foi dans le duo Lacazette-Mateta. Il aurait pu en effet se débarrasser du second plus tôt dans le tournoi, surtout après ses performances décevantes contre les États-Unis et la Guinée, où il a manqué quasiment toutes ses actions.

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