Sans préavis, l’Alpe-d’Huez a été relocalisée à la rue Lepic. Le déménagement s’est fait avec une panoplie de déménageurs provenant de divers pays, comme le Danemark, la Belgique et la Colombie, qui sont arrivés plus tôt que prévu pour transformer la rue Lepic en une course typique du Tour de France. L’ambiance était à la folie. La célèbre côte parisienne est devenue le centre d’une course olympique spectaculaire, renforcée par la diversité architecturale de la ville. Les coureurs ont ajouté de la suspense et de la force brute à la scène, et le vainqueur était un choix parfait: Remco Evenepoel, qui est devenu le premier cycliste à remporter le titre olympique à la fois en ligne et en contre-la-montre.
Restant fidèle à son style habituel de « Attrape-moi si tu peux », le Belge Evenepoel a triomphet devant la Tour Eiffel, offrant une image mémorable. Une minute plus tard, Valentin Madouas a fini deuxième, visiblement épuisé mais content, et un Christophe Laporte surpris par sa médaille de bronze.
Actuellement, la rue Lepic s’anime en applaudissant pour la troisième fois l’arrivée de visiteurs anonymes de la Grèce, de l’Ouganda, ou de l’Iran, et acclame bruyamment Nils Politt, l’Allemand, lorsqu’il se rend aux toilettes du café des Deux Moulins. Il semble que tout le Benelux ait afflué vers le 18e arrondissement de Paris, et on ne peut qu’espérer que quelqu’un soit resté pour servir des bières à Anvers ou Rotterdam. À 10h, les premiers hollandais ont fixé leur drapeau aux barrières, montrant leur habitude du lieu. Vers midi, les derniers touristes de Montmartre ont probablement réalisé qu’un événement d’envergure allait se passer, à éviter si on tient à son confort personnel. Quand 15h sonne, la rue Lepic se transforme en une véritable zone interdite.
Supporters du monde entier
L’ascension dans la butte rend de plus en plus difficile l’idée de se faufiler entre les barrières et les bâtiments. La méthode la plus sûre pour se frayer un chemin demeure de suivre le parcours des militaires de l’opération « Sentinelle », mais sans aucune assurance de la destination finale. « Je n’étais pas conscient que le cyclisme attirait autant de monde. » s’enthousiasme un fan qui voit les choses du bon côté, car il a déjà son espace. Tandis qu’une adolescente quitte la place du Tertre en jurant de rester loin des routes du Tour de France: « C’est bon, on se moque du vélo, c’est naze, on ne verra rien du tout! »
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