Lors des Jeux olympiques, la majorité des participants s’établissent dans le village olympique, situé en bordure de la Seine à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Ils ont accès à un restaurant, une blanchisserie, une table de baby-foot et une salle de sport pour se nourrir et se détendre entre les compétitions. Toutefois, à chaque Jeux, les plus importantes délégations étrangères ont tendance à établir des camps supplémentaires en dehors des installations officielles.
Par exemple, les États-Unis ont mis en place leur grand centre d’entraînement à Eaubonne, dans le Val-d’Oise, tandis que les Britanniques ont choisi Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), notamment le Camp des Loges. À Saint-Ouen, proche du village olympique, certains immeubles arborent les couleurs brésiliennes jaune et vert.
En 2022, une alliance a été scellée entre la ville et le comité olympique brésilien. Le gymnase du Grand Parc, la serre Wangari et le château de Saint-Ouen hébergent les installations visant à améliorer le bien-être et les performances des sportifs. Joyce Ardies, assistante responsable du comité olympique brésilien, s’est déplacée fréquemment entre la France et le Brésil depuis 2020 et se charge de notre visite guidée.
Ce sujet a été effectué dans le cadre du projet « Terrains de Jeux », soutenu par Visa, partenaire global des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Huit jeunes, soutenus par les journalistes de Le Monde, documenteront l’année olympique depuis la perspective de Seine-Saint-Denis jusqu’en novembre 2024. Leur récit à travers des articles, des vidéos et des podcasts a été initié par l’Association Sport dans la ville. Cette initiative est une collaboration avec Visa, visant à promouvoir l’intégration professionnelle des jeunes des quartiers prioritaires. La sélection des sujets et le contenu éditorial sont sous la responsabilité de la rédaction de Le Monde. On peut contribuer et réutiliser ce contenu.
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