Les débuts de l’équipe française de judo aux Jeux olympiques peuvent être illustrés par le parcours d’Amandine Buchard. Cette dernière s’est distinguée lors du tournoi des moins de 52 kg, où elle a réussi à se hisser à la troisième place, le dimanche 28 juillet au soir, à l’Arena Champ-de-Mars. Sa performance a contribué à l’acquisition de la troisième médaille de l’équipe – deux de bronze et une d’argent – parmi les quatre catégories présentes ce week-end-là, soit deux masculines et deux féminines.
Toutefois, le métal le plus précieux manque à cette série de réussites. Christophe Massina, responsable de l’équipe féminine, estime que l’équipe de France est sur la bonne voie, sachant qu’elle était à deux doigts de remporter quatre médailles et a frôlé l’or la veille.
Ce fut néanmoins un combat ardu pour atteindre ces premiers podiums. Dimanche, tout semblait aller pour le mieux pour Amandine Buchard, suite à l’élimination anticipée de sa principale rivale, Uta Abe, championne olympique de Tokyo et quadruple championne du monde, lors de son second combat. Mais peu de temps après, la judoka qui a renversé la japonaise, Diyora Keldiyorova de l’Ouzbékistan, a réussi à battre la française qui a dû ensuite passer par le repechage pour espérer décrocher le bronze, suivant l’argent qu’elle avait remporté aux Jeux de 2021.
« J’ai dû me reprendre en main », a-t-elle déclaré.
« La licenciée du PSG Judo est extrêmement émue par cette médaille qu’elle voit comme une reconnaissance des moments difficiles qu’elle a traversés lors de l’olympiade précédente, marquée par des blessures et des moments d’incertitude. Elle s’est volontairement éloignée du judo six mois avant les Jeux pour se régénérer, cette décision lui a permis de renouer avec le désir de compétition et d’obtenir cette médaille.
Dans une interview à Ouest-France en février, la jeune femme de 28 ans a également parlé du burn-out qu’elle a traversé sans se donner de pause après les Jeux Olympiques au Japon en 2021. La perspective des Jeux à Paris en 2024 avait commencé à prendre forme très rapidement après son retour du Japon. Avec cette perspective, venait une pression importante à affronter et des concurrences intenses à surmonter. Néanmoins, avoir la possibilité de participer à des Jeux à domicile est une expérience exceptionnelle que tout athlète aimerait vivre.
La judoka a donc choisi de prendre du recul de son sport, a voyagé à l’étranger et a décidé de ne pas participer au Grand Slam de Paris, compétition majeure de début d’année permettant de mesurer leur niveau. À son retour, elle a travaillé étroitement avec l’équipe technique et médicale pour récupérer sa passion pour le judo et sa détermination pour la compétition. Toutes ces informations sont rapportées par Christophe Massina.
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