La situation bizarre rencontrée par les équipes nationales de France et du Canada consistait à accumuler six points d’avance ou de déficit suite à un seul match de la phase de groupes, avec trois points en vue pour une victoire. Dimanche 28 juillet, les Bleues, qui étaient en position confortable puisqu’elles se trouvaient en haut du groupe A, se sont trouvées dépassées et ont essuyé une défaite de 2-1 face aux championnes olympiques en titre. Battues au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne, elles ont chuté à la deuxième place, devancées par la Colombie en raison de la différence de buts.
Malgré le premier but marqué par Marie-Antoinette Katoto (42e), l’équipe dirigée par Wendie Renard, qui a dû quitter le terrain à la 72e minute en raison d’une blessure, n’a pas résisté en deuxième mi-temps. Elle a concédé deux buts marqués par Jessie Fleming (58e) et Vanessa Gilles, dans les dernières minutes prolongées du match (90e + 12). Après le deuxième but canadien, la gardienne de but Pauline Peyraud-Magnin, qui a reçu une coupure importante sous l’œil, a été remplacée par sa remplaçante, Constance Picaud.
L’entrée des Canucks dans la deuxième mi-temps a été marquée par une tension palpable, alors qu’elles ont exprimé un sentiment profond d’injustice. Sur le point d’être acculées, elles avaient pris connaissance la veille d’une pénalité de six points infligée par la Fédération internationale de football (FIFA) dans le cadre d’une affaire d’espionnage concernant un entraînement de la Nouvelle-Zélande par un drone, bien qu’elles ne soient en rien impliquées.
Beverly Priestman, l’entraîneuse, s’est vu interdire toute participation au football pendant un an. Elle partage son sort avec son assistante et le pilote du drone, qui a également été puni par la loi française avec une peine de huit mois de prison. Cependant, il n’a pas été emprisonné car il a eu la permission de retourner dans son pays d’origine.
Cette affaire d’espionnage peut ne pas être aussi excitante qu’une aventure de James Bond, mais elle présente une certaine nouveauté. Les joueuses canadiennes, cependant, ne trouvent pas la situation amusante.
Les footballeuses canadiennes devaient impérativement remporter leurs deux matches restants pour avoir une chance de décrocher l’une des deux meilleures troisièmes places pour les quarts de finale. Ils ont accompli la première moitié de cette tâche. Suite à leur victoire initiale jeudi (2-1), la coéquipière Vanessa Gilles et ses coéquipières se sont retrouvées avec un score négatif (-3) avant le match de la soirée. Elles ont maintenant zéro point, malgré deux victoires en deux matches.
« Actuellement, c’est nous contre le monde », a déclaré la capitaine Fleming après leur victoire sur la France. « Nous travaillons dur les uns pour les autres. C’est une culture qui dure depuis des années. Nous savions que nous avions la capacité de battre des équipes comme la France dans des moments décisifs. Nous l’avons encore prouvé. »
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