Il ne faut jamais sous-estimer la valeur des adages, même s’ils semblent être des clichés répétées inlassablement. Ils peuvent effectivement détenir une part de vérité. Un exemple typique serait le conseil précieux offert par les entraîneurs et les sélectionneurs d’équipes sportives, qui recommandent un mélange équilibré de jeunes talents ambitieux et de vétérans expérimentés pour former une équipe robuste avant de participer à un grand événement sportif. C’est exactement la stratégie que Vincent Collet a adopté pour la composition de son équipe de douze joueurs qui représenteront la France dans le tournoi olympique de basket.
L’équipe comprend un nouveau venu, Victor Wembanyama, qui fait ses premiers pas dans l’arène olympique. Bien que sa carrière ne fasse que commencer, il est soupçonné d’être l’avenir du basketball mondial. À l’autre extrémité de l’échelle, on trouve le vétéran aguerri, Nicolas Batum. Avant ce tournoi, il a déjà remporté le championnat d’Europe et est devenu vice-champion olympique avec l’équipe française.
La symbiose entre le jeune prodige et le vétéran aguerri pourrait leur permettre d’atteindre de nouveaux sommets. Quand l’audace s’associe à la sagesse, les rêves peuvent être plus grands encore.
De manière remarquable, les deux joueurs ont chacun marqué 19 points, contribuant considérablement à la victoire de l’équipe française contre le Brésil (78-66) le samedi 27 juillet à Lille. La confrontation a eu lieu dans le stade Pierre-Mauroy, magnifiquement transformé en un espace climatisé pouvant accueillir jusqu’à 27 000 spectateurs. Bien qu’un match France-Brésil soit un spectacle séduisant pour les fans de football, il est moins attrayant pour ceux du basketball. En effet, ces deux équipes ne se sont pas rencontrées depuis dix ans. Leurs joueurs respectifs sont relativement inconnus l’un de l’autre, avec seulement un Brésilien (Yago Santos) jouant actuellement en NBA, tandis que l’équipe de Vincent Collet en compte cinq.
Est-ce cette inconnue de l’opposant qui a conduit à un démarrage lent de l’équipe française ? Victor Wembanyama suggère qu’il a fallu un certain temps pour s’adapter. Nicolas Batum admet quant à lui avoir été « un peu nerveux » au début du match. Au premier quart-temps, largement dominé par les Brésiliens (23-15), les défauts de l’équipe française déjà observés pendant la préparation semblent réapparaître : mauvais choix de tirs à longue distance, nombreuses pertes de balles (19), complexité excessive des approches, mauvaise circulation du ballon et prises de risques irréfléchies. « Certains joueurs doivent gagner en lucidité pour être plus sûrs, c’est essentiel », avertit l’entraîneur français. « Si l’adversaire est plus fort, on ne peut pas passer. »
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