Ils y sont arrivés. Suite à des mois d’anticipation, Teahupoo est enfin prêt à recevoir ses hôtes distingués. Derrière le récif de corail, sous l’attention de nombreuses embarcations faisant partie de l’organisation, les athlètes olympiques, au nombre de quarante-huit, se sont mis à l’épreuve entre le dimanche 21 et le jeudi 25 juillet lors des séances d’entraînement. Assis sur leurs planches, faisant face à l’immensité de l’océan, les surfeurs les plus accomplis du monde ont patienté l’arrivée de la vague sur laquelle ils pourraient tenter de remporter une médaille. Les compétitions commencent le samedi 27 juillet. Cependant, tous en sont conscients : la célèbre vague ne leur fera aucune faveur. Néanmoins, seuls quelques uns parmi eux ont opté pour le port d’un casque ces derniers jours.
Keala Kennelly a subi une grave blessure au visage, Baptiste Gossein est devenu paralytique, Ethan Ewing – qualifié avec l’Australie pour les JO de Paris – s’est fracturé deux vertèbres, Briece Taera est mort après s’être fracturé le dos… La vague de Teahupoo a réclamé de nombreuses victimes. À son reclosure, la « mâchoire » engloutit tout ce qui est pris entre ses « dents », et jette ensuite sa force sur le corail afilé. Ainsi, certains surfeurs professionnels portent un casque, un choix qui fait l’objet de débats.
Kauli Vaast, participant local qualifié pour les JO de Paris en représentant l’équipe de France, était parmi les premiers à mettre un casque après s’être blessé étant jeune. Un impératif imposé par ses parents qui lui a valu des moqueries, mais qu’il ne regrette pas. « J’étais l’un des premiers à porter un casque avec d’autres seniors. Petit à petit, j’ai réalisé que ce n’était pas mal et pas ringard. Pour dédramatiser la situation, je choisissais intentionnellement des casques de couleurs vives comme le jaune, le vert et le rose fluo », rappelait ce sportif français.
« Cela peut être assez déstabilisant. »
De nombreux sportifs commencent à utiliser des équipements de protection seulement après avoir subi une blessure grave. Alors que cette expérience les convainc de leur nécessité, il y a ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de se remettre d’un tel traumatisme. Tim Elter, un athlète allemand, a décidé d’utiliser un casque après avoir été blessé et prévoit d’en porter un pendant les Jeux olympiques. Il croit fermement que c’est le plus grand devoir d’un professionnel de démontrer qu’il n’y a aucune honte à assurer sa sécurité.
Elter s’est engagé à sensibiliser les gens à propos de l’importance de la protection. Il estime qu’on ne devrait pas attendre une blessure pour commencer à porter un casque, même pour les amateurs. Les débutants sont formés à se protéger la tête dès le début, mais c’est souvent un défi de le mettre correctement. Ce simple matériel de sécurité peut protéger contre les blessures majeures, en particulier chez les enfants dont le cerveau est toujours en développement.
Malgré cela, certains sportifs sont réticents à utiliser un casque en raison de son inconfort. Le surfeur péruvien Lucca Mesinas explique qu’il peut affecter son équilibre car « l’eau reste coincée dans tes oreilles ». La Française Vahine Fierro partage le même sentiment et mentionne qu’elle peut même se sentir nauséeuse. Elle prévoit de passer du temps après les Jeux pour s’habituer à porter un casque. Selon la Réunionnaise Johanne Defay, « c’est assez perturbant, ça bloque les sons. De plus, lorsqu’on attrape la vague, l’eau qui passe entre le crâne et le casque peut nous tirer la tête ».
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