Thierry Henry, ancien joueur de l’équipe de France, a toujours porté le numéro « 12 », en hommage à Marco van Basten, son idole de jeunesse. Témoin du succès de Basten lorsqu’il portait le numéro 12 lors du championnat d’Europe de 1988, Henry a déclaré qu’il incarnait le football dans sa totalité. Malgré son admiration pour Basten, Henry a choisi de ne pas prendre le même chemin de carrière en coaching, notant que l’ancien triple Ballon d’or a admis en 2020 qu’il n’était pas un bon entraîneur après une deuxième carrière décevante.
Aujourd’hui, à l’âge de 46 ans, Henry est l’entraîneur de l’équipe olympique française et espère que sa carrière décollera grâce au tournoi des Jeux de Paris. Il a commencé par une victoire de 3-0 sur les États-Unis à Marseille et affrontera ensuite la Guinée le 27 juillet à Nice, en espérant se qualifier pour les quarts de finale. Malgré les défis, beaucoup se demandent si ce sera la dernière opportunité pour le champion de la coupe du monde 1998 de faire ses preuves.
Roberto Martinez, l’entraîneur du Portugal, voit un avenir similaire pour Henry à celui de deux anciennes légendes du football, Pep Guardiola et Johan Cruyff. En particulier, Cruyff est connu pour avoir révolutionné le football dans les années 1970 avec son approche du « football total » et a continué à innover deux décennies plus tard en tant qu’entraîneur du FC Barcelone, avec son style de jeu d’attaque basé sur de courtes passes.
/ »En général, les carrières d’entraînement de figures emblématiques comme Diego Maradona, Lothar Matthäus, Jean-Pierre Papin, Ruud Gullit et Hristo Stoichkov ont été largement décevantes. Johan Cruyff et maintenant Zinédine Zidane, qui a remporté trois Ligues des champions consécutives avec le Real Madrid (2016, 2017, 2018), se démarquent comme de rares exceptions. Roberto Martinez résume cela en disant qu’il est difficile pour des joueurs extraordinaires d’accepter que ceux qu’ils entraînent ne peuvent pas reproduire leurs actions.
Cependant, Thierry Henry, surnommé « Titi », n’est pas Zidane. Tout au long de sa carrière, de l’US Palaiseau (Essonne) à Arsenal en passant par l’équipe nationale française, Henry a toujours été un avant-centre redoutable, motivé par une exigence impitoyable envers lui-même. Cette exigence a été inculquée par son père, qui n’a jamais été satisfait. Henry a été connu pour être dur envers lui-même, constamment à la recherche de l’approbation de son père. Dans le podcast The Diary of a CEO, il a même avoué avoir traversé des épisodes dépressifs à cause de cette pression incessante. »/