Les Jeux Olympiques (JO) sont plus que du sport ; ces événements internationaux majeurs sont également accompagnés de controverses, de boycotts, de corruption et d’actes rebelles. Bien que les athlètes russes et biélorusses aient dû concourir sous un pavillon neutre à cause de controverses politiques, et qu’une délégation israélienne ait été appelée à être exclue par le comité olympique palestinien et certains représentants de La France Insoumise, l’esprit de compétition sportive prime sur tout. Néanmoins, une équipe chinoise de natation a été étroitement surveillée à cause de soupçons de dopage antérieurs.
Depuis leur rétablissement à la fin du XIXe siècle, les JO ont été confrontés à une série de crises qui semblent déplacées dans une compétition marquée par les cinq anneaux. Pays, athlètes et spectateurs ont souvent utilisé ce moment pour faire entendre leurs protestations ou propager leurs idéologies.
L’histoire des Jeux Olympiques reflète l’histoire contemporaine dans son ensemble, avec ses conflits, ses luttes pour la liberté et ses tensions géopolitiques. La première édition à Athènes en 1896 n’a pas été épargnée par les controverses, la Turquie ayant refusé d’y participer en raison d’un différend avec la Grèce. Lors des jeux de Melbourne en 1956, le Liban, l’Irak et l’Egypte se sont retirés pour protester contre l’occupation du canal de Suez par l’Angleterre, la France et Israël. Aux mêmes Jeux, les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse ont boycotté l’événement pour exprimer leur mécontentement face à la répression violente de la révolution hongroise par les Soviétiques.
Lors d’une compétition, le 6 décembre 1956, une forte hostilité a éclaté entre l’Union soviétique et la Hongrie en demi-finale de water-polo. Les Hongrois menant le match de manière décisive (4-0), l’humiliation a été insupportable pour les Soviétiques. En réaction, Valentin Prokopov a agressé brutalement le joueur hongrois Ervin Zador, transformant le lieu de la compétition en champ de bataille et forçant les juges à suspendre le match. Cet incident infâme est connu sous le nom « Le bain sanglant de Melbourne. »
À l’opposé du globe, un continent jusqu’ici ignoré commence à revendiquer son respect. Entre les Jeux olympiques de Mexico en 1968 et de Montréal en 1976, de nombreux pays africains – récemment indépendants – ont choisi de se retirer des Jeux en protestation contre l’apartheid en Afrique du Sud et en Rhodésie (actuellement Zimbabwe).
Face à cet engagement solidaire, ni la Rhodésie ni l’Afrique du Sud ne seront finalement « invitées » aux Jeux. Au fil des décennies, les boycotts ont gagné en importance. Au cœur de la guerre froide, en 1980, les États-Unis, aux côtés de plus de 60 nations, ont renoncé aux Jeux de Moscou pour protester contre l’invasion soviétique de l’Afghanistan. En représailles, quatre ans plus tard, l’URSS et quatorze de ses alliés ont « boycotté » les Jeux de Los Angeles. Il faut également mentionner les tensions persistantes entre la Chine et Taiwan, ainsi qu’entre les deux Corées, qui sont régulièrement amplifiées lors des Jeux Olympiques.
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