Thierry Henry connaît la grande valeur qu’une victoire 3-0 en début de tournoi peut apporter pour une équipe, vue par son propre vécu. Le 12 juin 1998, il était membre de l’équipe française qui a éclipsé l’Afrique du Sud lors du premier match de la Coupe du Monde au Stade Vélodrome soumis aux vents mistral. Aujourd’hui, vingt-quatre ans plus tard, avec l’ajout d’un toit au stade, en tant que sélectionneur de l’équipe olympique de France, il a pu observer ses joueurs surpasser les États-Unis le 24 juillet avec le score tant désiré, popularisé par la victoire française contre le Brésil en finale de la Coupe du Monde le 12 juillet 1998.
Jean-Philippe Mateta, qui avait à peine un an à cette époque, a maintenant embrassé ce chiffre porte-bonheur, malgré une performance légèrement inquiétante pendant un moment. « Le match était impeccable, le score était parfait. On a gagné 3-0. Que puis-je demander de plus? » a-t-il demandé aux journalistes avec un sourire malicieux, en parlant de la tension ressentie lors des débuts et de la peur de mal faire. Thierry Henry a analysé : « Nous avons affronté une équipe qui ne nous a jamais attaqués et qui a bien compris notre tactique. Jouer contre une équipe défensive n’est jamais une tâche facile. »
Le sélectionneur a eu une pensée pour les 48 721 spectateurs présents : « C’est comme une partie d’échecs : si les supporters commencent à siffler alors qu’on essaie de construire du jeu contre une équipe défensive, cela peut provoquer une inhibition encore plus grande. Heureusement, le public a fait preuve de patience et n’a cessé de nous soutenir. » a déclaré l’ancien attaquant de l’équipe de France en remerciant les supporters.
Thierry Henry a ressenti un sentiment de déjà-vu lors de la première mi-temps, comme s’il était retourné à son âge de 24 ans avec le numéro 12 sur son maillot. Il trouvait des similitudes avec le match contre l’Afrique du Sud, parsemé de stress et d’émotion. Cependant, il était conscient de ne pas laisser ses sentiments nostalgiques influencer sa motivation de l’équipe pendant la mi-temps. En dépit des sentiments intenses, il a choisi de ne pas parler du match de 1998, par crainte de la réaction de ses joueurs.
À cette période, c’était Christophe Dugarry qui a été la source de la victoire grâce à son jeu agressif et son franc-parler face aux critiques des médias sur son inclusion dans l’équipe, en tant que proche allié de Zinédine Zidane. Aujourd’hui, c’est Alexandre Lacazette, malgré sa mise à l’écart de l’équipe de Didier Deschamps, qui a illuminé le match avec un tir remarquable de réparation.
Le joueur de Lyon, qui a été mal reçu par les supporters de Marseille, apprécie son aventure aux Jeux Olympiques et son ovation tant attendue à Vélodrome. Il était même surpris d’avoir été choisi par son idole de jeunesse, Thierry Henry, qui est maintenant son entraîneur. L’objectif reste le même pour Lacazette: gagner l’or olympique.
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Alors que le championnat de MLS est terminée pour Thierry Henry et les Red Bulls de New York le joueur de 34 ans devrait profiter de l'inter saison pour prendre du repos.