Hervé Renard, qui a été nommé responsable de l’équipe féminine de football de France en mars 2023, se prépare pour son deuxième et dernier tournoi avec les Bleues. A l’âge de 55 ans, le voyageur du monde qui a rendu visite à la Zambie, la Côte d’Ivoire, le Maroc et l’Arabie Saoudite, fait le bilan de sa première expérience dans le football féminin, avec l’intention de conclure avec une médaille olympique. Le jeudi 25 juillet, ses Bleues entament leur participation à « leurs » Jeux olympiques (JO), avec un match difficile contre la Colombie, à Décines-Charpieu (Rhône).
En mars, il a déclaré qu’il mettrait fin à sa carrière avec les Bleues après les JO. Faire de ces dernière parties une fin heureuse est un aspect important pour lui?
Il dit, « C’est toujours agréable de terminer sur une note positive. Lorsqu’on représente le sport français, on doit viser à obtenir une place sur le podium à domicile. Ce qui rend les JO si spéciaux, c’est la médaille. Elle n’a pas la même signification dans tous les autres tournois. »
Il pense, avec douze équipes au départ, après seulement quatre matchs, ils pourraient se retrouver en lice pour une médaille. Cependant, il souligne la difficulté de gérer ces quatre matchs très proches, tous les 72 heures, avec un groupe limité à 18 joueurs. La gestion du temps de jeu et de la récupération sera cruciale. Et le niveau du tournoi est très élevé, avec les meilleures équipes rassemblées.
Contrairement au tournoi masculin, les JO sont un événement clé pour le football féminin, avec toutes les meilleures joueuses du monde.
La compétition de football féminin est incroyablement intense, elle est comparable à l’importance des Jeux Olympiques pour les sports d’équipe tels que le basketball, le handball et le volleyball. C’est quelque chose qui a été démontré par les impressionnants exploits des équipes françaises lors des derniers JO à Tokyo. Ces équipes ont laissé une empreinte et ont guidé le sport d’équipe français vers le succès. Nous devrions suivre cet exemple.
Que pensez-vous de la progression de l’équipe française depuis l’élimination au quart de finale de la Coupe du Monde de 2023 ?
Depuis le tournoi mondial, l’équipe s’est améliorée. Avec le retour de Griedge Mbock [défenseur], Amandine Henry [milieu de terrain], Delphine Cascarino et Marie-Antoinette Katoto [attaquantes], ce n’est pas une mince affaire. Leur présence apporte une réelle amélioration à l’équipe. Nous sommes plus forts et mieux équipés.
Quels aspects avez-vous besoin d’améliorer ?
Notre équipe est robuste et bien structurée, mais a besoin d’amélioration dans les dernières phases du jeu. Posséder le ballon et effectuer un grand nombre de passes est bénéfique, mais l’efficacité est plus importante. Le dernier mouvement est le plus gênant dans le football, c’est là où vous devez tendre vers l’excellence technique.
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