Sur scène à la Grande Halle de la Villette, située dans le 19e arrondissement de Paris, se trouve Antoine Dupont, un membre éminent du Club France 2024. Il affiche un sourire confiant et explique que le rugby à XV est souvent un face-à-face entre des nations familières. Il mentionne que c’est également le cas pour le rugby à VII, à la différence que les adversaires ne sont pas forcément les mêmes. Depuis le début de l’année, Dupont fait partie de l’équipe des VII de France, qui lance la compétition des athlètes français à leurs Jeux Olympiques, notamment le mercredi 24 juillet (16h30, Stade de France) avec une confrontation contre les États-Unis. Dans ce processus, Dupont, une figure reconnue dans le monde du rugby, a fait l’expérience d’une discipline qui exige humilité et respect. Il a remarqué que certains pays, malgré leurs modestes ressources ou d’intérêt limité pour le rugby à XV, arrivent à obtenir d’excellents résultats et performances impressionnantes.
Célébrant le retour du rugby en tant que sport olympique à Rio 2016, Alan Gilpin, le directeur général de World Rugby, l’organisation internationale du rugby, exprime sa satisfaction en disant que le rugby « a atteint l’âge de maturité ». Suite aux jeux de Rio et de Tokyo 2021, dont l’assistance a été malheureusement réduite en raison de la pandémie de Covid-19, il souligne que le tournoi de rugby à VII se déroule pour la première fois dans un pays qui possède une riche culture rugbystique.
L’évènement sportif devait initialement se dérouler à Jean-Bouin, le domicile du Stade français dans le 16e arrondissement de Paris, mais le défi relevé par les organisateurs de « remplir le Stade de France six fois » s’est avéré fructueux, selon Alan Gilpin. Le rugby est un sport bien connu dans ce stade, et cet immense stade mettra en valeur notre sport, à la fois pour les hommes et les femmes. C’est étonnant, mais le tournoi féminin – qui se déroulera du 28 au 30 juillet – sera la « première apparition d’une équipe de sport collectif féminin » dans cette enceinte dyoninienne, souligne Aurélie Merle, Directrice exécutive des compétitions sportives de Paris 2024.
Le rugby à XV lutte depuis des années pour sortir de son cadre traditionnel, c’est pourquoi la discipline mise sur le « sevens » pour élargir son public et ses joueurs au-delà des « terres de rugby ». Lors des JO de Paris, les équipes féminines de Chine et du Brésil, et masculines du Kenya et de l’Espagne, participeront à la compétition. « C’est une opportunité en or », juge Alan Gilpin. Être au programme olympique permet aux pays où le rugby n’était pas auparavant populaire de développer ce sport. En Inde, la discipline est maintenant pratiquée à l’école grâce à ce statut, affirme le responsable.
Antoine Duval, auteur du livre ‘Une histoire de sevens’ (Au vent des îles, 2022), confirme que le rugby à VII est beaucoup plus universel que sa version à XV. En effet, trouver douze excellents joueurs est plus facile que de rassembler vingt-trois pour une partie de rugby à XV. Depuis que ce sport a vu le jour à la fin du dix-neuvième siècle en Écosse, il a toujours été conçu pour être joué sur une durée d’un à trois jours. Par conséquent, le rugby à VII est idéal pour un format olympique, comparé à la Coupe du monde 2023 à XV qui a duré deux mois, attirant ainsi un public plus diversifié.
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