Pour une immersion complète dans l’atmosphère des Jeux Olympiques, le mieux serait d’avoir des tickets pour y assister. Toutefois, l’essence du sport olympique pourra également être ressentie ailleurs. Paris, notamment, offrira des zones réservées aux supporters agencées aux quatre coins de la ville, ainsi que des « maisons d’accueil », établies par divers Comités Olympiques Nationaux (CON).
Les équipes étrangères s’établiront dans divers emplacements de la ville hôte des Jeux 2024. Non seulement vous aurez l’opportunité de voir les athlètes de près, mais également de célébrer leurs exploits sportifs.
Par exemple, le Comité Olympique et Paralympique Américain inaugurera sa Maison de l’équipe USA au Palais Brongniart, situé dans le 2ème arrondissement. Le Comité du Royaume-Uni utilisera les installations du Pavillon d’Armenonville, dans le 16ème arrondissement. La Corée du Sud a choisi les salles de la Maison de la Chimie et la Suisse a réservé les jardins de son ambassade, dans le 7ème arrondissement. L’Association des CON Africains, réunissant cinquante-quatre délégations africaines, ouvrira une Station Afrique au stade Robert-César à L’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Fidèle à sa tradition, le Danemark installera un pavillon de promotion culturelle sur l’Avenue des Champs-Elysées, à la Maison du Danemark. Doté d’une façade portant deux drapeaux rouges ornée d’une croix blanche, l’établissement offrira un aperçu de la culture danoise à travers diverses animations et projections immersives du paysage scandinave. Selon sa directrice, Helene Hanum Lanza, l’établissement espère accueillir non seulement des Français mais aussi des visiteurs internationaux.
Cependant, le véritable centre d’activité pour les délégations sera le Parc de la Villette, situé au nord-est de Paris. Bien qu’il ait été initialement conçu pour héberger le Club France – un lieu de rassemblement pour les athlètes, les sponsors et le grand public après les compétitions – l’emplacement a finalement attiré quinze Comités Nationaux Olympiques (CNO), dont celui de l’Ukraine. En conséquence, le parc sera transformé en Parc des Nations pour l’été. Sophie-Justine Lieber, directrice générale de La Villette, a promis une « expérience de voyage sans avoir à quitter Paris ».
Par ailleurs, pour la première fois dans son histoire olympique, l’Inde installera un pavillon près du canal de l’Ourcq, où auront lieu des rencontres avec des athlètes et des cours de yoga. Non loin de là, la Maison de l’Inde sera côtoyée par un édifice mongol : une yourte sera en effet montée sur la pelouse à la jonction du canal de l’Ourcq et du canal de Saint-Denis. En suivant cette trajectoire, vous arriverez à la Casa Brasil qui accueillera des matches de beach-volley et de petits spectacles musicaux.
La Maison néerlandaise planifie des concerts au Zénith de la Villette, un lieu qu’elle a loué pour sa variété d’espaces versatiles. Les concerts se différencieront par un éventail de lumières vibrantes et formes géométriques, comme l’évoque Mme Lieber.
Ces lieux sont aussi le miroir de la culture et du patrimoine des pays respectifs. Tandis que certains, comme la Slovénie, le Mexique ou la Station Afrique proposeront un accès gratuit, les autres choisiront d’autres modalités d’accès. Il pourrait y avoir un frais d’entrée, comme c’est le cas pour les Etats-Unis, qui factureront 325 euros pour la journée, ou alors une entrée libre avec certaines activités payantes.
Pendant les Jeux, un Parc des champions sera organisé dans les jardins du Trocadéro par le Comité d’organisation de Paris 2024 pour honorer les médaillés de toutes les nationalités. Une foule d’athlètes défilera quotidiennement devant un public de 13 000 personnes.
Concernant la sécurité, l’État déchargera le Comité d’organisation des Jeux de certaines missions de sécurité lors de la cérémonie d’ouverture. De plus, il soutiendra la sécurité privée de dizaines de millions d’euros supplémentaires pour recruter du personnel. Diverses mesures seront mises en place pour contrer les éventuelles difficultés liées à la mobilité pendant les Jeux, la lutte contre les drones, et aussi les menaces en ligne.
Discussion sur les problématiques de mobilité à Paris, que ce soit à pied, en voiture ou en métro. Y aura-t-il des difficultés dans les transports en Île-de-France ? La gestion des transports pendant les Jeux Olympiques 2024 à Paris oscillera-t-elle entre des promesses optimistes et une réalité plus complexe ?
– Les lieux
Inauguration du premier restaurant dans le village des athlètes. Des endroits de la capitale s’alignent sur l’horaire olympique. L’aménagement de la Paris La Défense Arena en une piscine olympique pour les Jeux est à noter. Deux projets pour les JO sont surveillés de près. Le village olympique pour Paris 2024 est installé à Seine-Saint-Denis.
– La cérémonie d’ouverture
Thomas Jolly, metteur en scène, nous fait découvrir les coulisses de la danse lors des cérémonies des JO. Les dernières répétitions techniques pour la parade nautique de l’ouverture des Jeux sont en cours.
– La préparation des athlètes
Plusieurs fédérations françaises rencontrent des défis à un mois des jeux. Trois nageurs français, Léon Marchand, Maxime Grousset et Florent Manaudou, se positionnent en leaders avant Paris 2024. Enzo Lefort, un fleurettiste polyvalent, est à l’honneur. L’athlétisme français renaît à Rome avant les Jeux Olympiques. Le parcours personnel de Kevin Mayer vers Paris 2024 est à souligner. L’heptathlète Auriana Lazraq-Khlass, médaillée d’argent aux championnats d’Europe, fait peau neuve en battant ses records. Cyréna Samba-Mayela, de plus en plus rapide, remporte un titre européen et se prépare pour Paris 2024. Une blessure avant Paris 2024 peut renverser le sort des Jeux. À la Coupe du monde d’aviron de Lucerne, la France évalue le chemin qui lui reste à parcourir pour être compétitive aux Jeux.
Dans le contexte international, les Palestiniens appellent à l’exclusion des athlètes israéliens. Des sportifs russes et biélorusses sont acceptés aux Jeux, ce qui, selon les autorités ukrainiennes, va à l’encontre de la neutralité. Dans le paysage des Jeux Olympiques de Paris, on observe une représentation des rapports de force mondiaux. Les jumelles Maryna et Vladyslava Aleksiiva, prodigieuses dans le domaine de la natation synchronisée, souhaitent illustrer le courage de l’Ukraine. En Russie, il y a un conflit au sein du mouvement sportif concernant leur participation aux JO. Le président du CIO, Thomas Bach, souligne que l’agressivité du gouvernement russe s’intensifie chaque jour envers le Comité, les Jeux et lui-même.
Concernant la billetterie, les ventes de billets pour les Jeux Paralympiques augmentent progressivement. La Mairie de Paris désire favoriser les « quartiers populaires » pour la cérémonie d’ouverture. La distribution de billets populaires par l’Etat et les collectivités locales est confrontée à des défis logistiques. Le gouvernement peine à distribuer ses billets gratuits aux personnes handicapées.
Au niveau du budget, l’État octroie 33 millions d’euros supplémentaires pour l’organisation des Jeux Paralympiques. L’argent non utilisé pour les projets olympiques sera redistribué aux financeurs publics. Le Comité d’Organisation affirme que plus de 90% de leur budget de revenu est finalisé. Tony Estanguet, confirme l’existence d’augmentations des salaires à la direction du Comité d’Organisation des Jeux. Dans un souci d’économies, les organisateurs des jeux cherchent le soutien des collectivités partenaires.
Parmi les enquêtes judiciaires en cours, Tony Estanguet, le directeur des jeux, est désormais la cible de la justice. Les « quatre mousquetaires » du comité d’organisation font l’objet d’une enquête par le PNF.
Tandis que le relais de la flamme olympique reçoit un accueil favorable, il semble que l’enthousiasme français pour les Jeux olympiques reste limité. L’emphase est mise sur les efforts pour augmenter le nombre de médailles gagnées aux Jeux paralympiques. Quant à conquérir plus de soutien, la Seine-Saint-Denis a commencé son Olympiade culturelle et a présenté de nouvelles installations sportives, comme une piscine XXL. Toutefois, les résidents locaux craignent une gentrification due à ces améliorations. À Paris, en dépit de certaines inquiétudes sociales, il y a de l’excitation pour les Jeux, présente notamment lors de l’inauguration de la nouvelle Adidas Arena. Les Jeux ne sont pas seulement concentrés à Paris et en Seine-Saint-Denis. On observe aussi l’engouement olympique à Marseille, malgré des tensions politiques locales.
L’arrivée de la flamme olympique ne pouvait avoir lieu ailleurs qu’à Marseille pour les jeux Olympiques de Paris 2024, créant une effervescence même à un distance comme en Martinique et en Guadeloupe. Malgré cela, le compte à rebours est tendu, avec l’urgence de mobiliser les habitants de la Meuse avant que la flamme olympique ne passe à 55 jours des Jeux.
L’environnement est une préoccupation majeure pour ces jeux. La question de la qualité de l’eau de la Seine qui n’est pas à la hauteur, le non respect des objectifs climatiques en raison des déplacements aériens rapportés par une étude indépendante et les risques d’une canicule estivale sont autant de défis à relever pour Paris 2024. Les organisateurs doivent également traiter la question de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis pendant les Jeux.
Il existe également des défis sociétaux mis en lumière par les Jeux. Le recrutement est un problème persistant, avec moins de trois mois pour embaucher les personnes nécessaires. Il y a aussi une préoccupation pour l’accessibilité des personnes handicapées, pour lesquelles le gouvernement a lancé un guide d’accessibilité des Jeux. Mais en dehors de l’éclat des Jeux, la réalité quotidienne se poursuit, comme en témoignent les difficultés des cours d’EPS dans un collège de Montreuil, tout comme la situation alarmante des piscines en France.
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