Lors du Tour de France 2024, Guillaume Martin s’est surpassé. Que ce soit dans le Massif central, les Pyrénées ou même dans le sud des Alpes, ce coureur de l’équipe Cofidis a su se démarquer. Il a terminé 13e au classement général et est devenu le premier Français à le faire, à 43 minutes 49 du Slovène Tadej Pogacar (UAE-Team Emirates). Ce fut après l’épreuve de contre-la-montre entre Monaco et Nice, le dimanche 21 juillet.
Dans son huitième Tour de France, quelles questions souhaiterait-il qu’on lui pose ? Ce qui est certain, c’est qu’il en a assez des questions comme « Alors, vous êtes épuisé ? » et « Vous êtes frustré ? ». Il est aussi fatigué des questions sur l’ascendant de Pogacar et des accusations de dopage à son encontre.
Il a admis que la frustration est omniprésente dans le cyclisme, car la majorité des coureurs perdent souvent. Cependant, même ceux qui gagnent, comme Pogacar, perdent plus d’étapes sur le Tour qu’ils n’en gagnent. Martin ne pense pas que Pogacar soit frustré. Il affirme qu’il faut chercher d’autres sources de satisfaction dans le cyclisme.
Qu’est-ce qui lui a apporté de la satisfaction ? Les termes qui reviennent souvent sont « courage » et « persévérance ». Il espère pouvoir faire mieux dans le futur mais, pour le moment, les compliments le touchent et il les accepte volontiers.
Il est effectivement important de conserver et de transmettre ces principes. Les amateurs de cyclisme doivent être ravis de voir un coureur démontrant son humanité, faisant preuve de persévérance lors des montées difficiles. Les cyclistes occasionnels peuvent probablement s’identifier plus facilement à moi, contrairement à ceux qui mènent la course et semblent comme flotter sans effort.
Quels ont été d’autres moments de joie pour vous pendant ce Tour de France ?
Je peux citer les moments de descente. J’ai été performant sur ces parties, ce qui n’était pas toujours le cas auparavant. Être en bonne forme technique lorsque ma forme physique n’est pas au top a été assez courant au cours de ma carrière, et inversement. Ainsi, je ne me faisais pas trop de soucis si je perdais un peu de temps lors de certaines montées, étant donné que je savais pouvoir rattraper ce temps lors des descentes.
Est-ce que le fait de s’être détaché à plusieurs reprises, que ce soit dans les Pyrénées ou les Alpes lors de la dernière semaine, avait pour objectif de compenser le temps perdu sur le classement général ? Est-ce que vous essayez de rattraper le temps perdu le lendemain ?
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