Le maire de Paris, Anne Hidalgo, a plongé dans les eaux de teinte vert-jaune de la Seine, vêtue d’un bonnet de bain, d’une combinaison short en néoprène, et de ses lunettes de natation. L’accompagnaient le président de Paris 2024, Tony Estanguet, le préfet d’Ile-de-France Marc Guillaume et l’adjoint aux sports et aux JO, Pierre Rabadan. Ce mercredi 17 juillet, elle a respecté la promesse qu’elle avait faite, celle de nager dans le fleuve parisien.
À l’approche de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, le bel temps était au rendez-vous. Le fleuve coulait paisiblement et les examens bactériologiques démontraient que l’eau du fleuve respectait les normes sanitaires. Les trois figures principales impliquées dans les J.O se sont alors immergées dans le bras Marie de la rivière. Le long des rives, des bateaux de pompiers, de police et de la protection civile étaient positionnés.
Une foule de spectateurs s’était rassemblée sur le quai d’Anjou et le Pont de Sully, espérant voir les nageurs. Après environ cinquante mètres, la foule s’est mise à applaudir. Des nageurs de la fédération de triathlon, de natation et de waterpolo attendaient leur tour pour nager.
« C’est un jour de joie. Nous avons réussi! », a déclaré Anne Hidalgo devant une marée de journalistes et de caméras. « Nous avons travaillé dur pour que la Seine soit propre et que la baignade soit possible. »
1,4 milliards d’euros ont été investis dans ce projet.
Pour rappel, 1,4 milliard d’euros ont été injectés dans la décontamination de la rivière depuis le début du « plan baignade » en 2018, une initiative soutenue par le gouvernement. La responsable socialiste a souligné l’importance de ce plan en termes d’héritage. « Sans les Jeux, qui ont véritablement permis de booster le processus, nous n’aurions pas atteint nos objectifs. Cet héritage crucial marque une journée significative pour les océans et les mers. C’est également un moyen d’ajuster la ville aux répercussions du changement climatique », a insisté l’ancienne candidate à la présidence.
Tony Estanguet et Marc Guillaume ont également exprimé leur satisfaction personnelle : « C’est la preuve que nous sommes prêts pour les Jeux. Nous sommes exactement là où nous voulions être », s’est félicité le premier. « C’est une grande réussite, la Seine est maintenant conforme aux normes et, d’ici une quinzaine de jours, les conditions seront encore meilleures », a ajouté le deuxième.
Le « plan baignade », en place depuis 2016, a rendu possible la construction d’un bassin de rétention près de la gare d’Austerlitz, la modernisation des stations d’épuration, le raccordement des péniches au système d’égout et la généralisation de la collecte des déchets plastiques.
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