Tadej Pogacar a parfois une attitude imprévisible qui pourrait tourner le Tour de France en débâcle. Nous rappelons la situation du 10 juillet, dans le Massif central, où, selon nos informateurs, le cycliste slovène a pris une initiative risquée, exprimant sa frustration à l’arrivée. Il semble qu’en dehors de la vue du public, le porteur du maillot jaune regrettait d’avoir confondu un col pour ce qu’il pensait être une côte plus facile. Cependant, son audace peut également transformer la course en un spectacle éblouissant. Le meilleur exemple est le 13 juillet, sur le tronçon de Pau à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées), où le leader de l’équipe UAE-Emirates a remporté l’étape, renforçant sa position en tant que leader et augmentant son avance sur son plus proche rival, Jonas Vingegaard de Visma-Lease a bike.
À l’aube, l’écart entre les deux prétendants au titre était de 1 minute 14, mais après la course, il a augmenté à 1 minute 57. L’équipe de Vingegaard avait envisagé plusieurs scénarios possibles mais n’avait pas prédit ce qui allait se passer. Ils s’attendaient peut-être à une attaque de Pogacar à environ 30 km de l’arrivée, à la Hourquette d’Ancizan (Hautes-Pyrénées), ce qui aurait nécessité au Slovène de faire une course solitaire ensuite. Ou peut-être une accélération de Pogacar dans la montée finale vers le Pla d’Adet, un mouvement minimaliste juste pour tester les eaux. Cependant, ce qui s’est produit était bien au-delà de leurs attentes : une improvisation dévastatrice. « On n’avait pas prévu ce scénario », admet Griescha Niermann, le directeur sportif de l’équipe Visma-Lease a bike.
Initialement, la stratégie Z adoptée par Tadej Pogacar semblait standard pour le cycliste slovène en maillot jaune. Propulsés à toute allure par ses coéquipiers, l’équipe épuisait les adversaires dans un rythme effréné. Le sprint final comprenait habituellement une accélération des vitesses. Cependant, Tadej Pogacar décida de changer les tactiques. Pogacar a discuté avec son lieutenant Adam Yates et lui a chuchoté des instructions manifestement improvisées. Yates, qui était 7e du classement général ce matin-là, a soudainement accéléré son rythme, lançant une attaque robuste à sept kilomètres de l’arrivée.
Tactique contradictoire et déconcertante
Quel était l’objectif de Yates? Visait-il à remporter l’étape? Grimer le classement général? Placer deux adversaires sur la piste de Jonas Vingegaard plutôt qu’un seul? Servir d’appui à Pogacar si ce dernier décidait de lancer sa propre offensive? Intriguingly, aucune de ces hypothèses n’est correcte, dit Pogacar, qui reste déconcertant. « Je voulais faire un sprint final et grappiller quelques secondes supplémentaires », selon lui, en parlant des écarts minuscules qu’il aurait pu créer chez les favoris et des secondes bonus qu’il aurait pu réclamer.
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