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13 juillet 2024 4 h 09 min

« Les Bleues qualifiées pour l’Euro 2025 »

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La qualification à l’Euro 2025 et la préparation pour les Jeux de Paris 2024, deux objectifs que l’équipe féminine de France a brillamment atteints, ont été validés le vendredi 12 juillet au Stade Gaston-Gérard à Dijon, Côte-d’Or. À seulement treize jours de leur participation olympique prévue à Lyon face à la Colombie, les Bleues ont démontré leur maîtrise du jeu en battant l’équipe suédoise 2-1, malgré un début de deuxième mi-temps décevant et une ultime tentative de la Suède qui a frappé la barre transversale lors des arrêts de jeu.

Les Bleues ont excusé ces contretemps grâce à leur performance exceptionnelle en première mi-temps, où elles ont commencé par marquer un superbe but grâce à Sakina Karchaoui, 32e minute du match. Bien qu’elles aient concédé un corner égalisateur, le match s’est conclu par leur victoire grâce à un autre corner et un but décisif de Marie-Antoinette Katoto, à la 74e minute.

La victoire des Bleues, leur quatrième en cinq matchs de qualification pour l’Euro 2025, a confirmé leur place dans le tournoi continental de l’été prochain en Suisse. Leur total de 12 points les met directement en tête de leur groupe, devant les Suédoises de ce soir et les Anglaises, qui se disputeront le deuxième ticket à Göteborg. Les Bleues se rendront à Cork la semaine prochaine pour affronter l’équipe d’Irlande, dernier match sans réel enjeu de leur parcours.

Leur sélectionneur, Hervé Renard, a exprimé son contentement lors d’une conférence de presse, tout en soulignant que la victoire était une exigence plus qu’un objectif. Il a ajouté qu’il reste encore beaucoup de difficultés à surmonter et a insisté sur l’importance de rester concentrés.

L’enthousiasme des Bleues s’est fait ressentir lorsqu’elles se sont rassemblées après le coup de sifflet final, rassemblées par Hervé Renard pour recevoir des félicitations. Ensuite, elles ont entrepris leur tour d’honneur. Sans distractions supplémentaires, leur attention peut maintenant se concentrer entièrement sur les Jeux Olympiques.

En regardant vers les Jeux Olympiques

Les collègues de l’irréprochable capitaine Wendie Renard profiteront sans stress de leur voyage en Irlande pour une dernière répétition. Devant 12 500 spectateurs dijonnais, les Tricolores ont justifié leur victoire contre des opposantes qui n’ont pas montré assez de jeu. Les Suédoises sont pourtant les finalistes des Jeux de Tokyo en 2021 et troisièmes de la Coupe du Monde 2023.

La première mi-temps a été dominée par les Bleues qui ont frappé treize fois au but par rapport à une seule des visiteuses. Parmi ces efforts, plusieurs peuvent être considérés comme de belles occasions. Kadidiatou Diani a d’abord frappé le poteau de Zecira Musovic (9ème minute), reprenant un ballon mal contrôlé, à la manière de Gerd Müller, le fameux buteur ouest-allemand des années 60 et 70.

Quinze minutes plus tard, les Françaises mettent la pression par le flanc droit grâce à l’énergie d’Elisa De Almeida et de l’ailière Delphine Cascarino. Cette dernière passe en retrait à la première dont le tir dévié en corner par la gardienne suédoise (24ème minute).

Toutes les offensives viennent des Tricolores. Lors de l’une d’entre elles, les Bleues réussissent à marquer. Une déviation astucieuse de Diani permet à Kenza Dali de faire une passe qui est déviée en corner par les Nordiques.

Le corner à deux touche finalement Sakina Karchaoui. Ne laissant aucune marge de manœuvre à Musovic, elle lance un tir parfaitement croisé dans l’angle supérieur, résultant en un but (32, 1-0). Juste avant la mi-temps, Dali, se battant partout sur le terrain, force Musovic à effectuer un arrêt réflexe avec son pied (44e).

Contrairement à leur échec contre l’Angleterre le 4 juin (2-1), où elles étaient complètement hors du coup au premier acte, les joueuses françaises ont été beaucoup moins efficaces en deuxième mi-temps qu’en première lors de leur match contre la Suède. « On n’a pas réussi à maintenir notre niveau de jeu de la première mi-temps pendant le début de la seconde », a admis Hervé Renard.

Sans être aussi inactives qu’au cours des 45 premières minutes contre l’Angleterre, les joueuses d’Hervé Renard ont failli regretter leur entrée insatisfaisante sur le terrain au début de la seconde mi-temps, ce qui aurait pu leur coûter la victoire. Elles ont été prises au dépourvu par le regain d’énergie des Scandinaves. Quatre minutes seulement après le début du jeu, sur un corner, Sandie Toletti ne peut que dévier un ballon de sa tête. Lâchée au deuxième poteau, Josefine Rybrink égalise de très près face à Pauline Peyraud-Magnin (49e, 1-1).

Katoto opportuniste.

Pour une durée de 25 minutes, la Suède se porte à la tête du match sans cependant se mettre en position de danger considérable. En revanche, à un moment donné, les partenaires de Wendie Renard commencent à reprendre pied dans le match. L’entrée de Sandy Baltimore, remplaçant Cascarino à la 65e minute, insuffle un certain dynamisme à l’équipe. Grace Geyoro rate une opportunité de marquer dans la zone de pénalité à la 72e minute, bien qu’elle fut brillamment assistée par Kenza Dali.

Quelques deux minutes plus tard, l’instant déterminant du match se produit sur un corner, une des armes favorites des Bleues depuis que Hervé Renard et son équipe en ont pris les commandes en mars 2023. C’est d’ailleurs de cette façon que les Françaises avaient pris le dessus sur l’Angleterre. Dali adresse un centre en direction de Wendie Renard, dont le coup de tête précis attire l’attention de la buteuse du PSG, Marie-Antoinette Katoto, qui parvient à marquer un but décisif pour son équipe à la 74e minute pour un résultat final de 2-1.

Avec ce neuvième triomphe en 24 confrontations avec l’équipe suédoise, une deuxième victoire consécutive après celle du 9 avril à Göteborg (1-0), l’équipe de France aborde avec confiance la phase finale de sa préparation en vue des jeux de Paris 2024.

En remportant deux matchs contre la Suède (6ème au classement FIFA) et un contre l’Angleterre (3ème au même classement) en quatre participations, les Françaises ont prouvé leur habileté à triompher des meilleures équipes mondiales. Un atout non-négligeable pour le tournoi des JO de cet été, où la compétition promet d’être très intense parmi les douze équipes participantes.