Le Tour de France est célèbre pour ses hauts et ses bas de trois semaines, où les cyclistes peuvent éprouver des moments de joie intense et de terribles difficultés dans une courte période. Peu de jours après le triomphe d’Anthony Turgis dans la neuvième course, l’équipe TotalEnergies a vécu une autre forme d’expérience. Entre le mercredi 10 et le jeudi 11 juillet, ce qui semble être une nuit ordinaire a pris un tournant inattendu lorsque le camion de l’équipe française a été cambriolé, les voleurs y ont emporté onze vélos et du matériel. Les médias, L’Équipe et RMC Sport, ont confirmé l’incident, suivi de la confirmation par l’équipe.
Selon ces mêmes sources, le coût des pertes s’élève à près de 150 000 euros. Jean-René Bernaudeau, le directeur de l’équipe, a exprimé sa déception lors d’une interview avec RMC en disant : « C’est un aspect du jeu, c’est un peu ennuyeux, mais cela ne perturbe pas les coureurs. Nous avons des réserves. Cela affecte principalement la boîte à outils ».
Le vol a été déclenché par une alarme, selon un témoin sur les lieux, tandis que l’équipe dormait dans un hôtel à Lioran (Cantal) avant de prendre la route pour la douzième étape du Tour, d’Aurillac (Cantal) à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). D’autres équipes comme Uno-X Mobility et Israel Premier Tech logeaient dans le même hôtel mais n’ont pas été touchés par le vol.
L’équipe a déposé une plainte et prévoit de faire revenir des vélos de Vendée, où se trouve le siège de l’équipe. Pendant ce temps, dès cette douzième étape, certains cyclistes devront utiliser leur matériel de rechange, dont le Français Anthony Turgis, troisième meilleur sprinteur.