« Après avoir balayé la Turquie sans effort le 3 juillet à Rouen avec un score de 96-46, et donné une rude leçon amicale aux champions du monde allemands avec un autre succès de 90-66 le 6 juillet à Cologne, l’équipe masculine de basketball de la France s’est retrouvée avec seulement onze joueurs en bonne santé pour un autre affrontement contre l’Allemagne, au lieu des douze habituels.
Victor Wembanyama, un joueur clé, a dû faire face à une absence inattendue suite à un «syndrome viral». Ainsi, le sélectionneur français, Vincent Collet, a déclaré : « Il avait de la fièvre ce matin, nous n’avons pas souhaité prendre de risques pour une préparation à un match », essayant de rassurer le public à quelques semaines seulement de l’ouverture des tournois olympiques.
Même si l’équipe de France a perdu contre l’Allemagne à Montpellier (65-70), la septième sélection de la jeune star du basketball français de 20 ans est toujours en attente. Malgré l’absence de Victor, Rudy Gobert, un autre joueur clé de l’équipe, a insisté sur le fait que leur identité de jeu doit rester la même.
Pendant ce match, certains des joueurs français ont réussi à se distinguer malgré la défaite. Evan Fournier, avec son style élégant, a réussi plusieurs tirs longue distance, tandis que Bilal Coulibaly a fait sensation avec ses dunks. Certes, l’effet Wembanyama était absent, mais cela ne semblait pas très apparent au départ, bien que l’illusion n’ait pas duré longtemps. »
Vincent Collet exprime ses regret quant à la tactique adoptée par son équipe, questionnant leur capacité à jouer d’une manière différente. Il aspire à voir ses joueurs rester plus fidèles à la stratégie initiale à l’avenir, indiquant qu’il est inacceptable de tirer plus de fois à trois points qu’à deux. Il critique également leur manque d’adresse aux lancers francs, avec seulement sept réussites sur 18 tentatives, qu’il décrit comme étant douloureux.
Le public de Montpellier, incapable de célébrer le nouvel homme fort du basketball français, « Wemby », qui a marqué respectivement 24 et 25 points lors des deux premiers matchs de préparation des Bleus, a dirigé sa frustration vers le meneur allemand, Dennis Schröder. Schröder, petit joueur de 1,85m des Nets de Brooklyn, a été détesté dès l’annonce de la formation des équipes, non pas pour autre chose que son talent énorme, qu’il démontre tant à travers ses mouvements élégants sur le terrain qu’en sa maîtrise du chambrage.
Cet article n’a pas encore été complètement lu. Les abonnés ont accès au reste (24.21% encore à lire).