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27 juin 2024 16 h 06 min

Palestiniens Exigent Exclusion Athlètes Israéliens 2024

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A un mois de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), les Palestiniens ont déclaré leur opposition à la participation d’athlètes israéliens à Paris. Jibril Rajoub, président du Comité National Olympique Palestinien (CNO), a clairement exprimé cet avis lors d’un entretien exclusif diffusé par la chaine publique allemande Deutsche Welle le lundi 24 juin.

Il s’agit d’une première : jamais une telle demande n’avait été formulée auparavant. Le 12 juin dernier, lors d’une conférence de presse à Ramallah, M. Rajoub, qui est également à la tête de la Fédération Palestinienne de Football, avait soutenu que « le droit de participer [aux Jeux] n’était plus accordé aux Israéliens du point de vue moral et légal, tant qu’ils continuent à commettre des crimes ». Cependant, il n’avait pas demandé explicitement un bannissement ou une participation sous statut neutre, comme cela est le cas pour les athlètes russes, en raison du conflit en Ukraine.

Suite à la déclaration du CNO Palestinien, l’instance mère du mouvement olympique, le Comité International Olympique (CIO), qui a l’unique prérogative de prendre la décision de bannir ou d’imposer un statut neutre à une délégation, ne s’est pas encore prononcée sur la question. Selon Deutsche Welle, le CIO se réfère à une déclaration faite le 18 juin, suite à un appel téléphonique entre son Président, Thomas Bach, et M. Rajoub. Dans ce communiqué, M. Bach n’a affirmé que son soutien aux athlètes palestiniens et le CIO n’a pas changé de position depuis le mois de mars, lorsqu’il avait annoncé qu’il ne prévoyait pas de sanctionner Israël.

La position palestinienne a noté un changement que les autorités françaises ont reconnu. Le Comité national olympique palestinien a appelé à l’exclusion des athlètes israéliens, comme l’a annoncé Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des sports et des JOP, lors d’une apparition à BFM-TV le mercredi 26 juin.

Auparavant, quand on posait des questions sur le conflit entre Israël et le Hamas, et la possibilité d’exiger par exemple une neutralité des athlètes israéliens, les autorités déclaraient que les deux situations n’étaient pas liées. Ils soutenaient également que les comités olympiques nationaux palestinien et israélien n’avaient jamais demandé l’exclusion mutuelle.

La France n’a pas voulu commenter sur la sollicitation de clarification concernant la demande palestinienne, invitant le ministère des sports et des JOP à la discrétion. Le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 n’a pas réagi non plus, faisant remarquer que ce n’est pas à un comité national olympique de déterminer qui est admissible aux Jeux.

Madame Oudéa-Castéra a révélé la demande du Comité national olympique palestinien lors de sa sortie médiatique du mercredi, pour exprimer ses préoccupations au sujet de la « bonne organisation des Jeux » en fonction des résultats des élections législatives du 7 juillet. « Il y aura plusieurs décisions politiques à prendre au cours des Jeux, surtout pour éviter que des menaces ne se transforment en crises, et pour gérer les tensions diplomatiques » a-t-elle déclaré, en mettant en évidence le dilemme israélo-palestinien.

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– La sécurité.

Le gouvernement augmente son aide à la sécurité privée de « plusieurs millions d’euros » pour faciliter le recrutement, couvrant 93 % des besoins en personnel sans prévoir l’intervention de l’armée, selon les informations officielles. Le site développé pour les JO de Paris comportera une dérogation et un QR code pour faciliter la mobilité.

Il existe néanmoins des doutes sur l’efficacité du système de lutte antidrone déployé pour les Jeux. Plusieurs problèmes en ligne tels que les cyberattaques, les fraudes et la désinformation constituent une menace pour les Jeux de Paris.

La question des déplacements à Paris, que ce soit à pied, en métro ou en voiture, reste une préoccupation majeure. Les attentes suscitées par les promesses de transformation des transports pendant les Olympiades de 2024 à Paris pourraient être assombries par la dure réalité.

Plusieurs sites dans la capitale se préparent pour les Jeux Olympiques, y compris la Paris La Défense Arena qui se transforme en piscine olympique. Deux projets liés aux Jeux sont sous surveillance « très, très étroite ». Le village olympique de Paris 2024 s’installe en Seine-Saint-Denis, un défi logistique pour le Comité d’organisation.

Bernard Thibault, quant à lui, voit les Jeux 2024 comme une occasion à saisir pour prouver que les grands événements peuvent respecter les droits sociaux élevés.

Le metteur en scène Thomas Jolly est en charge de la mise en sce ene de la cérémonie d’ouverture. Pour les athlètes, les préparations vont bon train, comme c’est le cas pour Enzo Lefort, le fleurettiste aux multiples compétences.

La France retrouve sa vigueur dans les championnats d’Europe à Rome, préfigurant une belle performance aux Jeux Olympiques. Le parcours personnel de Kevin Mayer se dirige vers Paris 2024, tout comme l’évolution de l’heptathlète Auriana Lazraq-Khlass, qui, après avoir remporté une médaille d’argent dans les championnats d’Europe, a dépassé ses propres records. Cyréna Samba-Mayela, avec une vitesse croissante, profite d’un couronnement européen et d’un statut amélioré avant les Jeux de Paris 2024. La blessure est la hantise de tous les athlètes alors que nous nous approchons de Paris 2024.
Dans la Coupe du Monde d’aviron de Lucerne, la France évalue le chemin restant pour être compétitive dans les Jeux. L’escrime française est rassurée deux mois avant les Jeux de Paris 2024. Le nageur Léon Marchand représente l’espoir de médailles le plus important pour la France. Il reste une question concernant la participation des athlètes russes et biélorusses. Les autorités ukrainiennes affirment que la présence de ces athlètes sort de la neutralité habituelle. Les jumelles Maryna et Vladyslava Aleksiiva, prodiges de la natation synchronisée, souhaitent « montrer le visage combatif de l’Ukraine ».
En Russie, il y a un débat sur leur participation aux Jeux Olympiques. Le Président du Comité International Olympique, Thomas Bach, remarque l’agressivité croissante du gouvernement russe contre les Jeux et lui-même. Pour la billetterie, la Ville de Paris souhaite donner la priorité aux « quartiers populaires » pour la cérémonie d’ouverture. Le défi que représente la billetterie populaire de l’état et des collectivités locales réside dans la gestion logistique.

La distribution des billets gratuits par le gouvernement aux personnes handicapées rencontre des défis. Le surplus budgétaire issu des projets olympiques non réalisés retournera aux bailleurs de fonds publics, et le CNOSF ne recevra pas de fonds supplémentaires pour son Club France pendant les Jeux Olympiques. Selon le comité organisateur, plus de 90% des recettes budgétaires ont été réalisées. Tony Estanguet, membre du comité organisateur, confirme l’augmentation de la rémunération des hauts dirigeants du comité. Dans le cadre de leurs efforts pour économiser, les organisateurs se tournent vers les collectivités partenaires pour demander de l’aide.

Tony Estanguet lui-même fait l’objet d’une enquête judiciaire, tout comme les « quatre mousquetaires » du comité d’organisation qui sont dans le collimateur du Parquet national financier.

Concernant le passage de la flamme olympique, celui-ci a connu un succès populaire mais le peuple français, lui, ne semble toujours pas convaincu par les Jeux. Certaines municipalités se plaignent des coûts et des exigences associés à l’accueil du relais.

La France met en place une stratégie pour maximiser les médailles aux Jeux paralympiques, et le gouvernement est déterminé à combler les lacunes en matière d’accessibilité.

Concernant la Seine-Saint-Denis – une région clé de l’organisation des Jeux-, il y a des préoccupations concernant le risque de gentrification de Saint-Denis. La Seine-Saint-Denis a initié son Olympiade culturelle, et l’école professionnelle Arthur-Rimbaud de La Courneuve propose une « option JO » pour lutter contre l’échec scolaire. Le centre aquatique olympique est une piscine grande taille destinée à la Seine-Saint-Denis. À La Courneuve, les sentiments oscillent entre l’enthousiasme et l’inquiétude pour la transformation du parc Georges-Valbon.

Le Red Star Rugby de Saint-Ouen est contraint de se passer de son stade en raison des Jeux Olympiques. Alors que Paris se prépare pour les Jeux, la maire, Anne Hidalgo, a annoncé son intention de nager dans la Seine la semaine du 15 juillet. Par contre, le ravitaillement de la ville risque d’être un défi, et le sort des étudiants dont les logements ont été réquisitionnés reste incertain. De plus, les organisations de lutte contre la pauvreté redoutent une possible « éradication sociale » en préparation des Jeux. Malgré ces enjeux, il y a eu une inauguration enthousiaste pour l’Adidas Arena, la nouvelle salle porte de la Chapelle.

Les Jeux ne se limitent pas uniquement à Paris et la Seine-Saint-Denis. En effet, la flamme olympique a commencé son relais dans un climat de grande popularité. À Marseille, cependant, des disputes politiques ont émergé autour de l’attention olympique. La ville a également connu des tensions entre ses quartiers nord et les Jeux mêmes. Entre-temps, l’arrivée de la flamme olympique pour les JO de Paris 2024 « ne pouvait se passer nulle part ailleurs qu’à Marseille ». Eh bien la Meuse, à J-55, s’emploie à mobiliser ses résidents avant le passage de la flamme olympique. En Martinique et en Guadeloupe, l’excitation des Jeux olympiques s’intensifie à distance.

Il y a des questions environnementales aussi. La qualité de l’eau de la Seine a été jugée insatisfaisante. Un rapport indépendant a également suggéré que l’objectif climatique des Jeux ne serait pas respecté en raison des voyages en avion. Les organisateurs des JO préparent déjà des plans pour gérer une possible canicule cet été. On se demande si Paris 2024 est sur la voie pour respecter son engagement de « Jeux plus responsables ». De plus, un autre défi pour Paris 2024 est de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis aux Jeux.

Les défis sociétaux soulignés par les Jeux Olympiques persistent, notamment avec les problèmes constants de recrutement à moins de trois mois de l’événement. Pour améliorer l’inclusion, l’Etat a publié un guide destiné à rendre les Jeux accessibles aux personnes handicapées. Cependant, il semblerait que la mobilisation contre les Jeux Olympiques soit difficile. En parallèle du glamour des JO, la condition actuelle des cours de sport dans un collège de Montreuil est bien différente. De plus, malgré l’importance accrue accordée au sport en tant que grande cause nationale, la situation des piscines en France est préoccupante. Contribuez en utilisant à nouveau ces informations.