Dimanche 23 juin, le gouvernement a révélé des documents permettant l’attribution de bonus supplémentaires d’un montant pouvant atteindre 1 500 euros à divers groupes de fonctionnaires intervenant lors des Jeux olympiques (JO) ou paralympiques (JOP) à Paris. Un décret et une ordonnance établissent une «augmentation temporaire, dans le cadre de la préparation et de l’organisation des JO et des JOP Paris 2024, des plafonds réglementaires de certaines primes et indemnités» pour les fonctionnaires.
Le but est de «compenser, de manière exceptionnelle, les employés directement impliqués dans la mise en place et le déroulement» des JO «ou affectés par une augmentation marquée de l’activité directement causée par les changements d’organisation des services dus aux jeux», comme l’indique le texte.
Environ 100 000 fonctionnaires seront mobilisés pour les Jeux Olympiques. En mars, le gouvernement avait annoncé que des primes de 500 euros («augmentation temporaire d’activité» et «contrainte» occasionnelle sur les congés), 1 000 euros («augmentation temporaire d’activité» et contrainte «soutenue») et 1 500 euros (mobilisation «particulièrement élevée, dans la durée» et «forte restriction» des jours de congé) seraient prévus en fonction de l’impact des Jeux sur l’activité du service et la prise de congés.
Cela s’ajoute à plusieurs autres mesures d’accompagnement envisagées lors des Jeux Olympiques (26 juillet-11 août) et Paralympiques (28 août-8 septembre), y compris, entre autres, l’augmentation du télétravail. Près de 100 000 agents publics seront directement mobilisés pour les JO, avait déclaré le ministre de la fonction publique, Stanislas Guerini, fin avril.
Un éventail considérable de fonctionnaires, en particulier ceux relevant de l’administration publique, bénéficieront de la « prime JO », basée sur le régime en vigueur des primes et allocations dont les plafonds seront augmentés pour 2024. Une gratification, dénommée « prime JO », a été confirmée en janvier pour les officiers d’ordre et de sécurité travaillant en Ile-de-France, qui pourrait atteindre jusqu’à 1 900 euros, selon une lettre cosignée par le Premier ministre, Gabriel Attal, et le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.