L’excitation était évidente en Guadeloupe et en Martinique à l’approche de l’arrivée de la flamme olympique dans ces deux départements des Antilles. Elle a quitté Brest le vendredi 7 juin à bord du Maxi-Banque-Populaire XI, un maxi-trimaran de 32 mètres dirigé par les skippers Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, et devrait joindre sa destination, Pointe-à-Pitre, après une semaine de voyage vers les Caraïbes.
Le trente-deuxième segment du relais de la flamme olympique commencera le samedi 15 juin au matin au Mémorial ACTe, un musée imposant dédié à la mémoire de l’esclavage et de la traite des esclaves.
L’itinéraire passera par dix villes de Guadeloupe avec la contribution de 124 relayeurs, dont quelques célèbres sportifs français originaires de ce département, tels que les athlètes Marie-José Pérec – qui fait la traversée transatlantique à bord du trimaran en tant que membre d’équipage – et Christine Arron, ainsi que l’escrimeuse cinq fois médaillée olympique, Laura Flessel.
Le catamaran à cinq voiles se dirigera ensuite vers la Martinique, où il arrivera le jour suivant. Après l’ignition du chaudron olympique dimanche soir sur le front de mer de Fort-de-France, la flamme commencera son voyage lundi, dès l’aube, près du sommet volcanique de la Montagne Pelée.
« La Martinique est le seul territoire en France, avec Marseille et Paris, qui a deux jours de fête », a déclaré Thâo Wan-Ajouhu, responsable du projet Martinique Terre de Jeux 2024, lors d’une conférence de presse tenue quelques jours avant l’arrivée du catamaran et de son chargement précieux.
Dans un esprit d’inclusion plus large.
La séquence antillaise des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 était sur le point de ne pas se produire. Lors de la réunion de son conseil d’administration le 21 septembre 2021, où ils ont défini les grandes lignes du programme des volontaires et la course du flambeau, le Comité d’organisation (Cojop) a envisagé une route traversant environ 70 villes en France, y compris au moins une ville d’outre-mer.
Cette petite clarification a néanmoins suscité des préoccupations dans les Antilles. Le président du comité régional olympique et sportif (CROS) de Martinique, René Méril, se rappelle : « Nous n’étions pas prêts à rivaliser entre Guadeloupe et Martinique. »
Pour éviter la concurrence, les responsables des organisations sportives antillaises ont décidé de faire front uni. Un mois après l’annonce initiale du Cojop, René Méril et Alain Sorèze, son équivalent en Guadeloupe, ont ensemble écrit une lettre à Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux. Ils ont affirmé ne pas vouloir de rivalité entre les « îles sœurs » lors du passage du flambeau et sont prêts à envisager une « candidature commune » pour accueillir le convoi de prestige.
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