Le Comité international olympique (CIO) a réaffirmé mercredi 12 juin que le projet français pour l’accueil des Jeux Olympiques d’hiver en 2030 est l’unique proposition en lice. Cependant, le CIO a également décidé de reporter à nous ne pouvons pas le jugment jusqu’au 24 juillet, car l’organisation de l’événement aux Alpes françaises est toujours conditionnée par la garantie financière fournie par le gouvernement français, comme confirmé par Karl Stoss, président de la commission futur hôte des Jeux d’hiver au sein du CIO.
En effet, cette assurance financière doit être officialisée par une autorité en mesure de prendre des engagements au nom du gouvernement. Celle-ci se fait attendre en raison de l’incertitude politique actuelle et de la dissolution imminente de l’Assemblée nationale en préparation des élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet.
Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) estime que le budget de la future organisation comité sera de 1,97 milliard d’euros et pense que l’État français investira environ 450 millions d’euros pour couvrir ce qui n’est pas inclus dans les estimations de recettes. Par ailleurs, le gouvernement devra également assurer qu’il sera en mesure de couvrir tout déficit éventuel.
« Nous continuons à œuvrer ensemble pour fournir les informations attendues par le CIO dans cette situation exceptionnelle que connaît notre pays, en prévision de la 142e session du CIO le 24 juillet », a confirmé la direction du CNOSF mercredi.
Les responsables du Comité International Olympique ont exprimé leur confiance en la capacité d’obtenir à temps le document nécessaire ainsi que l’engagement financier des régions impliquées, à savoir l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Selon Christophe Dubi, une lettre confirmant un accord de principe concernant les contributions respectives de l’Etat et des régions a été reçue. Il a également souligné que la garantie attendue serait remise entre le 7 et le 24 juillet. M. Dubi a insisté sur l’importance de respecter le processus démocratique d’ici au 7 juillet, une volonté partagée par le CIO.