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13 juin 2024 18 h 10 min

Quatorze Prétendants pour Porte-Drapeaux aux JO

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Il reste désormais quatorze prétendants. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique et sportif français (CPSF) ont dévoilé les noms des candidats français à la position de porte-drapeaux le jeudi 13 juin. Florent Manaudou (natation), Renaud Lavillenie (athlétisme) et Romane Dicko (judo) sont quelques-uns des sportifs proposés pour les Jeux olympiques, tandis que Nantenin Keïta (para-athlétisme) et Alexis Hanquinquant (paratriathlon) sont en lice pour les Jeux paralympiques.

Les duos d’athlètes qui officieront lors des cérémonies d’ouverture des Jeux de Paris – un homme et une femme pour les Jeux olympiques le 26 juillet, et un autre duo pour les Jeux paralympiques le 28 août – restent toutefois à déterminer. Les noms des quatre vainqueurs ne seront pas dévoilés avant le 12 juillet.

D’ici là, les 18 candidats (14 pour les jeux olympiques et 4 pour les paralympiques) entameront un genre de campagne électorale. En effet, pour la première fois en France, tous les membres de la délégation (au nombre de 565 pour les Jeux olympiques et 240 pour les paralympiques) vont élire leurs porte-drapeaux. Les athlètes français exprimeront leur choix pour le couple qu’ils veulent voir les représenter les 9 et 10 juillet.

Le choix des futurs porte-drapeaux a été critiqué ces dernières semaines. Chaque fédération pouvait présenter deux candidats, un homme et une femme, à condition qu’ils satisfassent trois critères.

En premier lieu, une personne n’était pas autorisée à réitérer son rôle déjà exercé par le passé. Ainsi, Clarisse Agbégnénou, masquée et porte-étendard de l’équipe française à Tokyo en 2021 durant la crise sanitaire, n’a pas eu la possibilité de se représenter. La médaillée d’or olympique a tout de même exprimé son insatisfaction sur la plateforme X, critiquant la discrimination à l’égard des porteurs de drapeau, où certains individus en coulisses imposent des critères dépréciatifs.

La seconde exigence, plus vague, établie par le CNOSF et le CPSF, concernait la « conduite éthique de l’athlète » et l' »incarnation des principes olympiques ». Malgré les problèmes judiciaires multiples qui l’ont concerné, cela n’a pas entravé la candidature du vedette du volley français, Earvin Ngapeth. Il a confié au journal L’Equipe il y a quelques jours, son désir de démontrer que le sport peut réhabiliter un homme. Le dernier critère stipule que les deux porte-drapeaux doivent être issus de différentes fédérations.

D’autres, de leur propre initiative, ont choisi d’abandonner ce rêve pour diverses raisons. Par exemple, Arnaud Assoumani, détenteur de cinq médailles paralympiques en saut en longueur et triple saut, a renoncé le mercredi 12 juin, critiquant le processus de sélection qu’il juge « inequitable, injuste et indéfendable ». Sur Instagram, il a déploré que chaque fédération olympique ou paralympique française ne puisse présenter que deux candidats, indépendamment du nombre de disciplines que la fédération représente aux Jeux.

Rudy Gobert a décidé de ne pas participer à la cérémonie d’ouverture afin de se préparer pour ses performances sportives. Bien qu’ayant exprimé son souhait d’être porte-drapeau dans une interview au Monde fin avril, le pivot de l’équipe française, qui a remporté la médaille d’argent aux derniers Jeux olympiques, a changé d’avis, tout comme les autres joueurs de basket. Leur premier match du tournoi aura lieu à Lille, le jour suivant la cérémonie d’ouverture.

Aux Jeux Olympiques, nous retrouverons des athlètes comme Camille Lecointre (voile), Charlotte Bonnet (natation), Earvin Ngapeth (volleyball), Enzo Lefort (escrime), Estelle Mossely (boxe), Florent Manaudou (natation), Jean-Baptiste Bernaz (voile), Laetitia Guapo (basket 3 x 3), Mélina Robert-Michon (athlétisme), Pauline Ranvier (escrime), Renaud Lavillenie (athlétisme), Romane Dicko (judo), Sofiane Oumiha (boxe) et Wendie Renard (football).

Pour les Jeux Paralympiques, les participants incluent Alexis Hanquinquant (para-triathlon), Nantenin Keïta (para-athlétisme), David Smétanine (para-natation) et Nélia Barbosa (para-canoë).