La cérémonie d’inauguration des Jeux Olympiques à Paris pourrait se résumer à une brève traversée du pont d’Iéna par les délégations sportives, qui se trouve entre le Trocadéro et la tour Eiffel. Ce scénario a été présenté à Emmanuel Macron, le président, comme une alternative selon une source proche du comité d’organisation des Jeux. Cette information a été confirmée par l’Agence France-Presse le 12 juin.
Le concept consistera à transporter les athlètes par bus depuis le village olympique de Saint-Denis jusqu’à la base de la tour Eiffel, avec un défilé sans spectateurs. Cela contraste avec le plan initial qui prévoyait la présence de 100 000 spectateurs payants sur les quais bas de la Seine et de 220 000 autres qui auraient un accès gratuit sur les quais hauts, selon un haut fonctionnaire anonyme cité par l’AFP.
Le président Macron avait précédemment indiqué l’existence d’un « plan B, voire d’un plan C » en cas de menace terroriste, pour cette cérémonie qui devrait se dérouler sur environ six kilomètres le long de la Seine. Il avait également évoqué la possibilité de limiter l’événement au Trocadéro, ou de se replier au Stade de France à Saint-Denis « car c’est la tradition ».
L’option de la parade fluviale est le scénario privilégié. L’alternative du Stade de France a été mise de côté, d’après une source de sécurité citée par l’AFP. Un conseiller du président a également mentionné à Franceinfo qu’il existe une option « non planifiée » juste après les déclarations du président Macron.
Une source proche de l’organisation des Jeux olympiques a informé Le Monde qu’il est peu probable qu’une simple procession des délégués olympiques ait lieu sur le pont d’Iéna. Cela ne serait envisageable qu’en cas de menace terroriste spécifique visant la cérémonie d’ouverture. Malgré cela, la planification d’une parade fluviale pour le 26 juillet continue. Des répétitions techniques sont prévues les 17 et 24 juin pour une partie, puis tous les bateaux impliqués, assurant un mouvement en trois rangées sans problème sur une distance de six kilomètres. Les répétitions artistiques se dérouleront à différents endroits gardés secrets.
Diverses informations sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 peuvent être retrouvées, notamment sur la sécurité. L’État augmente son soutien financier à la sécurité privée de plusieurs millions d’euros pour favoriser le recrutement. Des chiens de protection avancée seront formés à Gramat, dans le Lot, pour les Jeux. Des informations spécifiques sur le site permettant les déplacements pendant les Jeux sont également disponibles, incluant des détails sur la dérogation et le QR code. La lutte antiaérienne en place pour les Jeux est examinée, malgré les doutes sur l’efficacité du système. Les dispositifs de sécurité de la cérémonie d’ouverture sont scrutés de près. En outre, des informations sur les cyberattaques, les escroqueries et la désinformation potentielles qui menacent les Jeux olympiques de Paris sont également disponibles. Les aspects de transport sont également couverts.
Les préoccupations pratiques concernant les modes de transport à Paris – à pied, en métro, en voiture – sont nombreuses. Certains se demandent si les transports publics en Île-de-France sont sur le point de s’effondrer.
Concernant les Jeux Olympiques de 2024 à Paris, il y a eu des promesses éclatantes, mais la réalité pourrait bien être un choc. Il y a encore deux projets olympiques que nous suivons « de très près ».
Le Paris La Défense Arena s’est transformée en piscine olympique pour les Jeux. Le village olympique de Paris 2024 s’établit en Seine-Saint-Denis, un véritable défi logistique pour le comité d’organisation.
Pour Bernard Thibault, l’objectif de ces Jeux 2024 est de prouver que de grands événements peuvent coexister avec un respect élevé des droits sociaux.
Sur l’aspect préparation des athlètes, l’athlétisme français a retrouvé son éclat lors des championnats d’Europe à Rome. Kevin Mayer, quant à lui, entreprend un voyage intérieur en vue de Paris 2024. L’athlète Auriana Lazraq-Khlass, médaillée d’argent aux championnats d’Europe, améliore ses performances. Cyréna Samba-Mayela, de plus en plus rapide, a remporté le titre européen et un nouveau statut en prévision de Paris 2024.
Le nageur Léon Marchand est considéré comme le plus grand espoir de médailles de la France. Des craintes sont aussi exprimées sur l’éventuelle présence des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques de Paris.
Selon certains, les Jeux olympiques de Paris seront un reflet de la conjoncture internationale et des relations de pouvoir.
Les prodiges de la synchronisation aquatique, Maryna et Vladyslava Aleksiiva, aspirent à dévoiler la face résiliente de l’Ukraine. Le débat sur la participation aux Jeux Olympiques fait rage au sein de la communauté sportive russe. La situation actuelle rappelle les précédents boycotts olympiques. Selon Thomas Bach, le chef du CIO, le gouvernement russe devient de plus en plus agressif envers le Comité, les Jeux et lui-même.
Pour la cérémonie d’ouverture, la Mairie de Paris envisage de favoriser les quartiers populaires. Cependant, l’État ainsi que les autorités locales sont confrontés à des défis logistiques liés à leur stratégie de billetterie populaire. Ils peinent à distribuer des billets gratuits aux personnes handicapées.
L’argent qui n’a pas été dépensé pour les projets olympiques retournera aux donateurs publics. Le gouvernement ne prévoit pas d’accorder une rallonge financière au CNOSF pour le Club France pendant les Jeux. Plus de 90% du budget des recettes du Comité d’organisation a été finalisé, malgré des augmentations de salaire au sein de la direction du Comité. En essayant de réaliser des économies, les organisateurs des Jeux ont fait appel aux collectivités partenaires.
Des enquêtes judiciaires sont en cours, visant notamment Tony Estanguet, le chef des Jeux, ainsi que « les quatre mousquetaires » du comité d’organisation qui sont dans le collimateur du PNF.
En dépit du succès populaire du relais de la flamme olympique, pourquoi les Français restent-ils réticents aux Jeux Olympiques ? De plus, certaines communes sont agacées par les exigences et les coûts associés à l’accueil du relais de la flamme.
La France est résolue à accumuler le maximum de médailles lors des jeux paralympiques, et le gouvernement accélère les efforts pour résorber les déficits en matière d’accessibilité. Dans le département de la Seine-Saint-Denis, des initiatives liées aux Jeux olympiques sont en cours. Le lycée professionnel Arthur-Rimbaud de La Courneuve a instauré une « option JO » pour lutter contre le décrochage scolaire. Un centre aquatique olympique de grande taille est en projet pour le département. Cependant, il y a une certaine tension concernant l’éventuelle transformation du parc Georges-Valbon à La Courneuve.
La participation aux Jeux n’est pas réservée à Paris et la Seine-Saint-Denis. Le relais de la flamme olympique a rencontré un grand succès populaire lors de son début. À Marseille, la flamme olympique a suscité des tensions politiques, la situation de la ville entre proximité et distance par rapport aux Jeux étant une source de préoccupation. À J-55, La Meuse tente de mobiliser ses citoyens avant l’arrivée de la flamme. En Martinique et en Guadeloupe, l’enthousiasme olympique monte, même à distance.
Cependant, certains craignent un « nettoyage social » à l’approche des Jeux. Des étudiants dont les logements ont été réquisitionnés ne sont pas encore fixés sur leur destin. Par ailleurs, l’Adidas Arena, une nouvelle salle à la porte de la Chapelle, a été inaugurée avec enthousiasme.
Il reste de nombreux défis environnementaux à relever. Il est temps de montrer que la Seine sera suffisamment propre pour les Jeux.
Est-ce que « Paris 2024 » parvient à respecter son engagement de créer des « Jeux plus responsables » ? La piscine d’Austerlitz, un équipement essentiel pour rendre la Seine propice à la baignade, a été inaugurée. Selon la ministre des sports, l’objectif de réduire de 75 % les contaminants bactériens dans la Seine sera réalisé. Toutefois, le risque d’un été caniculaire suscite des inquiétudes quant à la possibilité d’avoir des Jeux Olympiques étouffants. Réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis pendant les Jeux est un autre défi posé par Paris 2024. Comment les organisateurs des JO prévoient-ils de gérer une vague de chaleur cet été ? Il y a les problèmes sociétaux mis en lumière par les Jeux. Il y a encore des difficultés de recrutement à moins de trois mois des Jeux Olympiques. Le gouvernement publie un guide sur l’accessibilité des Jeux pour les personnes handicapées. Les opposants aux JO ont du mal à se mobiliser. Loin du luxe des JO, la vie quotidienne des cours de sport dans un collège de Montreuil. En cette période où le sport est considéré comme une cause nationale majeure, on s’inquiète pour les piscines en France.
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