Anne Hidalgo, la maire de Paris, a révélé le mercredi 12 juin, que ses plans pour se baigner dans la Seine ne se réaliseront ni le 23 juin, ni le 30 juin, mais à une date ultérieure, située entre les élections législatives et le coup d’envoi des Jeux Olympiques. La reason pour le report est due aux conditions climatiques défavorables, notamment les fortes précipitations en mai qui ont entraîné un débit élevé du fleuve. Les dates des élections législatives ont également influencé ce choix, ces dernières étant prévues pour le 30 juin et le 7 juillet. Le plan est maintenant de programmer la baignade en juillet, avant le début officiel des Jeux qui est fixé pour le 24 juillet avec les premières compétitions, suivi par la cérémonie d’ouverture deux jours plus tard.
La surprise venait avec la dissolution inattendue de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron le dimanche 9 juin, qui a ajouté de l’incertitude à la date du 23 juin. La ville de Paris espère organiser la baignade un dimanche pour en faire un événement populaire, qui évoquerait l’effort considérable consacré au nettoyage de la Seine. Depuis 2016, l’Etat et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros pour dépolluer le fleuve et rendre la baignade possible.
En ce qui concerne les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Etat a augmenté son soutien à la sécurité privée de plusieurs millions d’euros afin d’aider au recrutement. Des chiens hautement qualifiés sont également en formation à Gramat, dans le Lot, pour participer à la sécurité des Jeux. De plus, un site contenant des informations sur les dérogations et les QR codes nécessaires pour se déplacer pendant les JO est en cours de création.
Préparations pour contrer les drones, les menaces cybernétiques, les fraudes et la désinformation qui pèsent sur les Jeux Olympiques de Paris, mettent en lumière les détails des mesures de sécurité pour la cérémonie d’ouverture. Il y a également des questions pratiques concernant les différentes modalités de déplacement dans Paris, que ce soit à pied, en voiture, ou en métro. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 posent également la question de l’efficacité des transports en Ile-de-France.
Pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, le Stade Paris La Défense Arena a été transformé en une piscine olympique. Plusieurs projets d’infrastructures en cours d’exécution sont déjà sous surveillance. Le village olympique, situé à Seine-Saint-Denis, est soumis à un marathon logistique par le Comité d’organisation. Selon Bernard Thibault, l’objectif des Jeux 2024 est de démontrer que les grands événements peuvent être organisés en respectant les droits sociaux.
En termes de préparation des athlètes, l’athlétisme français a fait une excellente représentation à Rome avant les Jeux Olympiques. Kevin Mayer mène un voyage personnel vers Paris 2024, tandis qu’Auriana Lazraq-Khlass, médaillée d’argent aux championnats d’Europe, a amélioré ses performances. Cyréna Samba-Mayela, de plus en plus rapide, a remporté un titre européen et s’est offert un nouveau statut avant Paris 2024. Pourtant, la blessure est toujours la crainte des sportifs. À la Coupe du Monde d’Aviron de Lucerne, la France évalue encore l’écart qu’elle doit combler pour être compétitive lors des Jeux Olympiques.
La situation de l’escrime française s’améliore à l’approche des Jeux de Paris 2024. Il y a un grand espoir autour du nageur Léon Marchand pour obtenir des médailles. Les doutes plane sur la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux. Un résumé de l’équilibre des pouvoirs mondiaux sera présenté aux Jeux Olympiques de Paris. Les jumelles prodigieuses de la natation synchronisée, Maryna et Vladyslava Aleksiiva, sont déterminées à faire briller leur Ukraine combattante. Le débat fait rage en Russie concernant leur implication aux JO. Les conditions semblent réunies pour reproduire un nouvel épisode de l’histoire des boycotts olympiques. Thomas Bach, président du CIO, note une agression croissante de la part du gouvernement russe envers le Comité, les Jeux et lui-même.
La Mairie de Paris compte favoriser les zones populaires lors de la cérémonie d’ouverture. La billetterie publique de l’Etat et des communautés locales rencontre des difficultés logistiques. La distribution des billets gratuits du gouvernement aux personnes handicapées face à des problèmes.
Concernant le budget, l’argent non utilisé pour les projets olympiques sera restitué aux financeurs publics. L’Etat ne fournira pas d’aide financière supplémentaire au CNOSF pour son Club France pendant les Jeux. Le Comité d’organisation affirme avoir sécurisé plus de 90% de ses recettes budgétaires. Tony Estanguet confirme des augmentations de salaires au sein de la direction du Comité d’organisation des Jeux, pendant qu’une recherche d’économies est en cours.
En parallèle, des enquêtes judiciaires sont en cours, avec notamment Tony Estanguet, le chef des Jeux, en ligne de mire.
Malgré l’enthousiasme entourant le passage du relais de la flamme olympique, un certain nombre de Français restent réticents à l’idée des Jeux Olympiques. L’organisation et les coûts associés à l’accueil du relais de la flamme ont suscité l’irritation dans certaines communes.
Du côté des Jeux Paralympiques, la France a mis en place une stratégie pour augmenter son nombre de médailles. Pour surmonter les défis d’accessibilité, le gouvernement a intensifié ses efforts.
La Seine-Saint-Denis, impliquée dans les Jeux, lance son propre Olympiade culturelle. Le lycée professionnel Arthur-Rimbaud de La Courneuve a introduit une « option JO » pour lutter contre le décrochage scolaire. La région attend avec impatience le centre aquatique olympique, un bassin de grande taille. Les habitants de La Courneuve expriment à la fois de l’enthousiasme et de l’inquiétude face à la transformation du parc Georges-Valbon. Les préparatifs pour les Jeux ont entrainé la privation de stade pour le Red Star Rugby de Saint-Ouen.
Paris, malgré les défis logistiques liés au ravitaillement de la capitale, se prépare pour les Jeux. Les étudiants dont les logements ont été réquisitionnés attendent des nouvelles concernant leur situation future. Les associations de lutte contre la pauvreté sont préoccupées par une éventuelle « purge sociale » dans la perspective des Jeux. Pourtant l’inauguration de l’Adidas Arena, nouveau lieu à la Porte de la Chapelle, a été accueillie avec enthousiasme.
Les Jeux Olympiques ne se limitent pas à Paris et la Seine-Saint-Denis. L’arrivée du relais de la flamme olympique est un succès. Même à Marseille, la flamme olympique est l’objet de rivalités politiques. Les quartiers nord de la ville participent aux Jeux, bien qu’ils se sentent à la fois proches et éloignés de l’événement.
L’arrivée prochaine de la flamme olympique à Marseille pour les Jeux olympiques de Paris 2024 est un événement très attendu. À 55 jours de ce moment, la Meuse se prépare activement, essayant de mobiliser ses résidents pour l’occasion. Pendant ce temps, même loin, la Martinique et la Guadeloupe sont prises par l’excitation des Jeux olympiques.
Sur le plan environnemental, les responsables de Paris 2024 cherchent à prouver que la Seine sera prête pour accueillir les jeux. On s’attend à ce que le bassin d’Austerlitz, un élément essentiel pour rendre la Seine propice à la baignade, soit inauguré prochainement. La ministre des sports a rassuré que l’objectif de réduire la pollution bactériologique de la Seine par 75% serait atteint. Par ailleurs, le défi de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis au cours des Jeux est en cours.
Cependant, la préoccupation d’une canicule pendant l’été crée des craintes d’un environnement difficile pour les Jeux. Les organisateurs sont en cours d’établir des plans pour faire face à cette possibilité.
Sur le front sociétal, il persiste une difficulté à recruter suffisamment de main-d’œuvre pour les Jeux. Pour rendre les Jeux accessibles à tous, l’État a créé un guide d’accessibilité pour les personnes handicapées. Cependant, les opposants aux Jeux olympiques peinent à mobiliser du soutien. Au milieu de ces préparatifs, la réalité du sport dans les écoles, comme celle de l’EPS dans un collège de Montreuil, contraste fortement avec l’éclat des Jeux. De plus, l’état actuel des piscines en France suscite des préoccupations malgré l’importance accordée au sport en tant que « grande cause nationale ».
Laisser un commentaire