Alors que la plupart de leurs futurs collègues de la délégation olympique française ont le luxe de se concentrer uniquement sur les Jeux olympiques, ce n’est pas encore le cas pour les femmes de l’équipe de football de la France. Avant leur premier match contre la Colombie le 25 juillet et l’espoir d’obtenir une médaille sur leur propre territoire, les Bleues ont une double tâche à accomplir face à la deuxième meilleure équipe du monde selon le classement de la FIFA, qui est également championne d’Europe et vice-championne du monde.
Le vendredi 31 mai à Newcastle, l’équipe de Grace Geyoro affrontera les Anglaises en match de qualification pour l’Euro 2025, avant de les accueillir pour une deuxième confrontation le mardi 4 juin à Saint-Etienne. En ce moment, elles mènent le groupe A3 très compétitif avec 6 points, devançant les Anglaises (4 points), la Suède (1 point) et l’Irlande (0 point).
Selon l’attaquante de 27 ans, Delphine Cascarino, il est important de distinguer les deux compétitions. Elle insiste sur leur double rencontre avec les Anglaises comme un objectif primordial pour prendre de l’avance dans les qualifications. Toutefois, elle admet également que ces matchs servent de bons entraînements pour les Jeux Olympiques.
Il est difficile d’ignorer entièrement l’approche des Jeux à domicile pour la vice-capitaine de l’équipe de France féminine, Grace Geyoro. Tout en admettant qu’elle a les Jeux Olympiques à l’esprit, elle souligne l’importance de ne pas sous-estimer leurs adversaires britanniques. Pour l’instant, l’équipe se concentre sur les qualifications à l’Euro, mais une fois cela terminé, leur attention se tournera entièrement vers les Jeux olympiques. « Nous devons poursuivre les bonnes choses que nous avons faites contre l’Irlande et la Suède, pour terminer cette réunion avec deux autres victoires », ajoute la milieu de terrain du PSG âgée de 26 ans.
Les Bleues sont prêtes à faire face au défi physique que présenteront sûrement les Anglaises. Maëlle Lakrar, détentrice de la défense française et impressionnant au poste de latéral droit lors de la Coupe du monde, est en accord avec ce point de vue. Elle note que l’Angleterre est une grande force athlétique, et rappelle leur précédente victoire sur la Suède. « On a pu s’évaluer contre une équipe suédoise qui a un style de jeu similaire. On a pu faire un très bon match en augmentant notre niveau de jeu contre une très bonne équipe », explique la Montpelliéraine qui quittera son club actuel la saison prochaine.
Elle exprime son enthousiasme à l’idée de jouer dans le stade de Saint James Park à Newcastle, connu pour ses supporters passionnés. L’équipe est également consciente de la popularité du football féminin en Angleterre, comme le souligne Delphine Cascarino : « C’est positif pour le football féminin, que les Anglaises réussissent à remplir des stades. »
Avant le tournoi olympique, prévu à peu près dix jours après le 12 et le 16 juillet, Wendie Renard et son équipe concluront leur étrange préparation olympique et qualifications, en accueillant la Suède et ensuite en se déplaçant en Irlande. Selon Maëlle Lakrar, c’est idéal car cela leur donne l’occasion de participer à des matchs importants juste avant les Jeux Olympiques.
Delphine Cascarino suggère qu’une réussite olympique pour les joueuses françaises, qui n’ont encore jamais remporté une médaille ou un titre, dépend d’une prestation solide contre l’Angleterre. Elle insiste sur le fait qu’obtenir des victoires et une qualification pour l’Euro est le meilleur moyen de commencer les Jeux dans un état d’esprit positif.
Pour ensoleiller le moral du foot féminin, rien ne serait mieux qu’une médaille olympique obtenue à Paris, clament les Bleues.
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