Finalement, c’est Toulouse qui a remporté la victoire. Ce n’est pas une surprise avec le Stade toulousain qui n’a jamais perdu en finale depuis 2008. Les joueurs en rouge et noir ont de nouveau triomphé, le samedi 25 mai à Londres, en remportant une finale palpitante de la Champions Cup contre les Leinster irlandais (31-22 après les prolongations). Les coéquipiers du capitaine Antoine Dupont peuvent maintenant arborer une sixième étoile européenne.
Au sein du tout nouveau Tottenham Hotspur Stadium de Londres, l’équipe d’Ugo Mola a réussi à vaincre les Dublinois après un match acharné. Souvent dominés par des Irlandais déterminés, les Toulousains ont longuement souffert, ont résisté ardemment en défense et ont finalement remporté la victoire au terme d’un temps supplémentaire rempli de rebondissements. « Nous savions que ce serait un combat jusqu’à la fin, qu’il ne fallait pas lâcher et nous avons réussi à tenir et à les faire craquer en prolongation », a déclaré le troisième ligne François Cros lors d’une interview sur France 2.
Le match entre ces deux équipes, qui constituent les pilastres des équipes nationales française et irlandaise, est resté serré jusqu’à la fin. Toulouse pensait avoir commencé sur les chapeaux de roues. Cependant, le « jeu à la main de Toulouse », initié et conclu par Juan Cruz Mallia après une acrobatie d’Antoine Dupont, n’a pas conduit à un essai dès la deuxième minute, le pied du demi de mêlée frôlant la ligne de touche. Suite à ce moment, le jeu s’est essentiellement résumé en une bataille de défenses et de buteurs.
Toulouse n’a jamais flanché face à la pression bleue.
Lors de la mi-temps, les deux formations étaient à égalité avec un score de 9-9. Romain Ntamack, interviewé par le média diffusant le match, prévoyait que pour remporter la victoire, l’équipe devait augmenter son effort. Ils ne pouvaient pas se permettre de continuer à être dominés pour encore quarante minutes sans que leurs défenses ne s’effondrent. Néanmoins, l’équipe de Toulouse a subi une pression encore plus importante, durant près de soixante-dix minutes, en tenant compte des prolongations et du temps additionnel.
Durant la seconde mi-temps, l’équipe toulousaine a été fortement pressée par les attaques irlandaises. Cependant, ils n’ont jamais abandonné, suivant l’exemple d’Antoine Dupont qui a réussi un plaquage crucial près de la ligne de but quelques minutes avant la fin du match. Malgré les marques du combat visible sur leur visages, les coéquipiers du capitaine n’ont jamais montré de faiblesse face à l’offensive irlandaise.
Thomas Ramos, interrogé par BeIN Sports, n’a pas caché sa joie : « Quel plaisir ! ». Ayant participé seulement en fin de match et ayant marqué les points décisifs au pied, le joueur de l’équipe nationale était comblé d’avoir finalement battu les Irlandais – qui avaient remporté leurs quatre dernières rencontres contre Toulouse. Il a souligné que le match aurait pu être plus complexe encore. Grâce aux efforts de l’équipe dirigée par Ugo Mola, ils ont réussi à percer la défense du Leinster, mais pas sans avoir frôlé la défaite. Les irlandais ont tenté une dernière offensive en fin de match avec un drop de Ciaran Frawley, qui est passé à quelques centimètres à gauche des poteaux.
Alors que Toulouse a eu du mal en deuxième mi-temps, ils ont parfaitement géré l’extra temps. Cela a été facilité par le carton jaune reçu de manière précoce par l’ailier James Lowe, qui a laissé les Irlandais en sous-effectif. Profitant de leur première opportunité, les joueurs en rouge et noir ont marqué avec un essai de Matthis Lebel. Avec un avantage de dix points (25-15) proche de la pause de l’extra temps, Toulouse semblait se diriger vers une sixième victoire.
Cependant, tout n’a pas été aussi simple. Le deuxième ligne Richie Arnold de Toulouse a reçu un carton rouge pour avoir donné un coup d’épaule au visage de Cian Healy. En supériorité numérique, Leinster a immédiatement répliqué. Suite à un nouvel assaut sur la défense toulousaine, Josh van der Flier a marqué un essai, ramenant son équipe à trois points de retard (22-25). Ceci a amené la troisième défaite consécutive de Leinster en finale.
Les habitudes sont tenaces. Depuis 2008, Toulouse a toujours triomphé lorsqu’il parvient en finale, ayant remporté six titres du Top 14 et trois en Champions Cup. Par contre, Le Leinster arrivait avec le poids de deux défaites consécutives en finales continentales, face à La Rochelle. Cette tendance ne s’est pas démentie, les toulousains ayant réussi à contenir leurs adversaires grâce à une défense tenace, symbolisée par l’effort du joueur anglais Jack Willis, qui a réussi pas moins de 30 plaquages. « Je pense qu’on n’a jamais autant plaqué dans un match de rugby. On n’a jamais abandonné. Ce n’était pas notre meilleur match en termes de rugby, mais en termes de solidarité, on n’a jamais fait mieux », a déclaré l’ouvreur Romain Ntamack sur BeIN Sports.
En ce qui concerne le secret de leur succès en finale, l’entraîneur toulousain, Ugo Mola, suggérait de se tourner vers le Real Madrid. Mais ses joueurs pourraient certainement donner une indication ou deux. Avec six titres à leur actif en Coupe d’Europe, le Stade toulousain se hisse au plus haut niveau, rivalisant avec la réputation du Real Madrid dans le football.
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